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Le switch c’est chic !

Il y a quelques jours j’ai eu la chance d’assister à un évènement sur le switch qui m’a beaucoup touchée. C’est d’ailleurs pour ça que je me suis dit qu’il fallait ABSOLUMENT que je fasse un article dessus. Histoire que vous soyez tous au courant que OUI OUI parfaitement il est possible d’être heureux(se) et épanoui(e) professionnellement !

Quand on sait que “seuls 5% des salariés français se disent pleinement satisfaits et impliqués dans leur entreprise” on se demande donc quel est le secret.

Au cours de cette soirée, 4 personnes sont venues témoigner de leur expérience de “Switcher”
Un(e) switcher(euse) c’est une personne qui veut redonner du sens à son travail. Et pour ça elle s’invente son propre parcours.

Choisis un travail que tu aimes,
et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie.

Confucius

(Mais Wahou en fait je peux être ce que je veux ?) Et bien oui, ces 4 témoignages m’ont confirmé le fait que chacun de nous a ses propres envies, ses convictions et son rythme de travail. Pour vous donner une idée des multiples possibilités, voici un rapide résumé des 4 personnes que j’ai rencontrées.

Geoffrey est ingénieur NTIC et créateur de cosmétiques pour hommes barbus. Son switch a commencé quand il s’est laissé pousser la barbe, il ne trouvait pas son bonheur dans les produits commercialisés sur le marché et a donc décidé de fabriquer les siens. Au départ, c’était vraiment juste pour lui mais rapidement ses amis lui ont demandé des produits, puis les amis de ses amis, et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’il commence à les commercialiser. Il a alors petit à petit pu réduire son temps sur son activité salariale (80% puis 60%) pour pouvoir se consacrer plus librement à son activité cosmétique. Bientôt, prendre soin des barbes deviendra son unique activité !
www.cavabarber.fr

Hortense a switché de juriste à céramiste. Le changement ne s’est pas fait en un jour, Hortense ne se trouvait plus en accord avec son métier, elle a testé différentes sociétés mais sentait que ce n’était pas la voie qui lui correspondait. Suite à un cours de poterie elle a compris qu’elle avait besoin d’une activité plus manuelle et plus créative. D’un simple cours elle est passé à des formations plus professionnalisantes et est aujourd’hui une céramiste très demandée.
hortensemontarnal.blogspot.com

David est journaliste au progrès depuis 1998, il a réalisé des switch en interne de son entreprise, en passant de journaliste papier “classique” à la gestion du web, puis des réseaux sociaux. Il concilie épanouissement personnel et vie de famille.

Cécile travaillait dans le conseil depuis 10 ans. Elle adorait son métier mais suite à une mutation de son conjoint, elle s’est rendu compte que le rythme de travailler à distance et d’être sans cesse dans les transports ne lui convenait pas. Elle a pris conscience qu’un changement de ville pouvait être synonyme de changement d’activité et a suivi la formation “fais le bilan calmement” que propose Switch collective. Suite à ce bilan, Cécile a choisi de s’orienter vers une carrière d’institutrice une fois qu’elle aura passé et obtenu les concours.

Ce qui m’a touché c’est de voir à quel point ces 4 personnes sont épanouies aussi bien sur le plan professionnel que personnel. Ils ont réussi à adapter leur vie de famille à leur nouveau rythme, se sentent plus en accord avec eux-mêmes et cela fait plaisir à voir.

Depuis très longtemps je dis que j’aimerais avoir deux métiers. Mon métier de graphiste que je pratique actuellement et que j’adore, et un métier plus tourné vers le développement personnel. Cette conférence m’a fait prendre conscience qu’on peut effectivement aménager son travail en fonction de ses envies et de ses besoins, et que je suis la seule à pouvoir le mettre en place pour moi. C’est ce qui m’a poussé à écrire cet article, à faire ce blog et a faire en quelque sorte mon “Coming Out”. Je reconnais qu’il est peut-être plus facile pour moi de le faire dans la mesure où je travaille à mon compte. Mais certains des intervenants étaient salariés et on pu (avec des employeurs compréhensifs et humains) aménager leur temps de travail pour se dégager du temps sur leur seconde activité.

Je ne dis pas que changer de métier est la seule solution. Parfois on dit qu’on n’aime plus notre boulot et qu’il faut que l’on change de métier. Mais si on prend le temps d’y réfléchir, on se rend compte que 70% de notre activité nous plaît mais que 30% ne nous plaisent plus. Et c’est seulement ces 30% qu’on a en tête et qui nous gâchent le reste. Il est souvent possible de faire quelques adaptations pour rééquilibrer la balance en conciliant son rythme de travail, ses besoins et les besoins de notre employeur.

Un grand merci à Switch Collective et à Hortense, Cécile Geoffrey et David pour ce beau moment d’échanges.

www.switchcollective.com

Sources : http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016/03/04/20002-20160304ARTFIG00103-la-france-le-pays-o-les-salaries-sont-les-moins-heureux-au-travail.php

Le bonheur ikigaï

Commentaires (4)

  • Levy Céline

    Super sujet qui donne la pêche en ce début de semaine ! Merci !

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  • Céline LEVY

    Oui ! Je commence une formation de coach en novembre :-). Les cours ont lieu certains week ends, donc elle est compatible avec mon job !

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