Changer de vie professionnelle – le processus du changement

Lorsque l’on veut changer de vie professionnelle, on passe par différentes phases de questionnement, d’enthousiasme, d’espoir, d’impatience, de déception parfois…   

Le changement n’est pas toujours facile car notre cerveau aime les situations connues pour s’économiser au max et assurer notre survie, il n’aime pas spécialement le changement qui est pour lui synonyme de danger.

Comment changer de vie professionnelle ?

Le schéma ci-dessus représente les 4 étapes par lesquelles on passe généralement dans tout processus de changement.

La phase de déni 

Face à un changement, une personne peut se sentir en état de choc, d’autant plus si elle n’est pas à l’initiative du changement. Elle peut alors être dans l’incapacité de raisonner tellement ses émotions la submergent.

C’est un état de transition avant la prise de conscience de la réalité. Dans certains cas comme un licenciement par exemple, la personne refuse (consciemment ou non) de reconnaître la situation et d’affronter la réalité.

Même si le changement est provoqué par la personne, celle-ci peut passer par une phase de déni lui permettant justement de réaliser que ce changement va bien avoir lieu.

Dans le cadre d’un changement professionnel, elle peut se dire :

• finalement, je ne suis pas si mal où je suis,
• j’ai une bonne équipe
• les conditions sont correctes…

La phase d’inconfort

Une fois la phase de déni passée, le changement a été conscientisé (bien que peut-être pas encore complètement accepté à ce stade).

Il n’empêche que factuellement, dans la vie de la personne, des changements commencent à se mettre en place (un changement de bureau ou de trajets si changement de poste, des nouvelles tâches…).

Nouveau peut-être synonyme d’inconfort et de danger (oui encore) pour notre cerveau. Et quand l’inconfort est trop grand, il va préférer retourner à sa situation initiale. Même si le changement est voulu, il va se dire que ce n’est finalement plus si important. Cette phase d’inconfort peut durer plus ou moins de temps selon la situation. C’est là où il est important d’avoir des petites bouées.

Les bouées

Les bouées peuvent prendre plein de formes différentes. Ça peut-être :

• des proches qui nous rappellent à quel(s) point(s) ce(s) changement(s) est/sont important(s) pour vous,
• des écrits de ta part expliquant les raisons et les motivations de ce changement, ou l’insatisfaction de la situation précédente,
• un(e) professionnel(le) qui t’accompagne et t’aide à comprendre tes émotions, la situation…
• cette courbe du changement,
• tout ce qui te permettra de réaliser à quel point ce changement de vie professionnelle est important pour toi et que c’est ok de passer cet inconfort, car le jeu en vaut la chandelle…

Tes bouées te permettent de rester à flot dans ces phases de changement inconfortables pour t’aider à passer à l’étape d’après !

Et si finalement tu te rends compte que tu n’es pas ok de traverser ces phases, c’est peut-être que la situation désirée ne te convient pas assez ou plus assez.

L’expérimentation

Lorsque tu es dans cette phase, tu vis encore de nouvelles expériences, mais à la différence de la zone d’inconfort, certaines vont te sembler agréables ou satisfaisantes (super collaborations avec les nouveaux collègues, missions intéressantes, chouettes retours clients…). Certaines le seront moins et tu auras peut-être encore parfois besoin de tes bouées, et c’est ok ! Tu expérimentes petit à petit pour te sentir de plus en plus à l’aise dans cette nouvelle situation.

La validation

Le processus de changement tire à sa fin, tu es arrivé(e) à ton objectif ou à la situation que tu souhaitais et tu te sens à l’aise dans cette nouvelle vie ! Bravo !

Ce processus en 4 étapes (proche de la courbe du deuil) prend plus ou moins de temps selon l’ampleur du changement.

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