TOP
Ikigaï, la promesse d'enfin trouver ma voie

Mon ikigai ou la promesse d’enfin trouver ma voie

Concept japonais, l’Ikigaï permettrait de trouver sa raison d’être, et plus ambitieux encore, sa joie de vivre. L’objectif ultime est ainsi de donner du sens à sa vie.

Pour ma part, l’Ikigaï s’est présenté sur mon chemin pendant une quête perpétuelle de recherche de sens et de compréhension de moi-même, tandis que je faisais une nouvelle fois le constat de mon ennui professionnel. Non pas que mon job soit d’un calme plat, néanmoins, après plusieurs années à un poste identique, il apparaît sans doute comme trop confortable. J’ai 40 ans, je peux dire que je gagne bien ma vie, et pourtant, mon job reste un moyen. Je n’y trouve pas toujours d’épanouissement, pire, j’ai parfois l’impression d’être dans une prison dorée. C’est souvent à ce moment-là que se faufile insidieusement dans mon courant de pensée, la culpabilité, cette peste qui se réveille pour me traiter d’enfant gâtée. Celle-là même qui m’a déjà forcée à annuler plusieurs fois ce genre de démarche autour d’un éventuel épanouissement personnel. Comment oser tout remettre en question lorsqu’on a une situation enviable ? Heureusement, je me rappelle ensuite toutes ces histoires de vie, depuis que la période Covid nous a tous remués, à l’instar de ces cadres parisiens qui se sont découvert une passion pour les abeilles ou les chèvres, et sont allés se perdre dans la Creuse pour finalement trouver au fond d’eux ce nouvel élan de vie plus aligné.

 

C’est donc avec toutes ces pensées que je me présente au rendez-vous avec Sophie, remplie d’espoir et d’envie quant à un nouveau parcours de questionnements autour de mes objectifs, et surtout en tête l’espoir d’une nouvelle révélation. Sophie exerce aujourd’hui en tant que coach de vie. Elle est douce, rassurante, et son parcours m’inspire beaucoup. Graphiste de formation, et de caractère hypersensible, je me suis immédiatement reconnue en elle pendant l’écoute de son podcast de présentation.
Dans son cabinet, elle me présente son travail autour de l’Ikigaï, notamment le déroulement des séances basées sur les piliers qui représentent les 4 composantes fondamentales de ce projet : ce que j’aime, ce pourquoi je suis douée, ce dont le monde a besoin et ce pourquoi je suis rétribuée. Je réalise progressivement le travail d’introspection qui m’attend, et les interrogations à venir au sujet des thèmes qui m’animent.

 

La première séance est plutôt agréable, je dois lister mes sujets de prédilection, et plus précisément tout ce que j’apprécie dans la vie, autant mes loisirs que ma façon de dépenser mon argent. Mes souvenirs de jeux d’enfant et mes rêves sont ajoutés, tout en prenant également en compte ce que je ne souhaite plus répéter. Soyons effectivement réalistes : grâce à mon expérience, je connais les domaines qui me sont moins confortables, j’ai donc le droit d’inscrire ce qui est exclu pour moi au sein de ma liste d’idéaux. La séance d’une heure se déroule rapidement et je prends rendez-vous pour la prochaine, toute en joie de cette entrée en matière.

Défi 7 jours pour faire ton ikigaï avec la méthode du Bonheur en Barres.

Le mois suivant, je retrouve Sophie pour la 2e séance et notamment le questionnement autour de “ce dont le monde a besoin”. Je réponds à différentes questions concernant mes valeurs ou les causes qui me tiennent à cœur, je peux imaginer devenir une super-héroïne et plus sérieusement, définir le genre de métier qui est utile pour moi. Dans cette exploration, je réalise que ce thème du monde peut aussi représenter mon environnement ou mon monde à moi. J’avoue commencer à douter davantage à l’issue de notre discussion, car je crains de m’éloigner trop des réalisations envisageables et concrètes. Le bouton cogitations est enclenché. Ma copine la culpabilité décide progressivement d’inviter ses cousins, le pessimisme et la responsabilité, pour s’empresser de décortiquer mes idées et me faire douter. Je quitte Sophie moins confiante cette fois, mais décidée à creuser encore mes idées, pour la bonne cause et ainsi avancer vers la 3e séance Ikigaï.

A lire sur le sujet : L’ikigaï – tu veux faire quoi quand tu seras grand.e

 

Quelques semaines ont passé, et pour poursuivre l’analyse, nous engageons la discussion de la 3e séance, autour de mes dons de façon générale. Je suis relativement embarrassée, car discuter de mes qualités est un exercice incommodant. Lister mes compétences, passe encore, cependant décrire les raisons qu’ont mes amis de m’apprécier, me fait paniquer. J’ignore ce que les gens aiment chez moi, et j’ai le sentiment de ne rien pouvoir apporter aux autres. Je tente de me souvenir d’événements, ou d’abord de lister mes amis, mais plus je m’interroge et moins j’ai de réponses, coincée dans mes jugements limitants. Devant mon silence gêné, Sophie me propose d’interroger mes amis proches au moyen d’un exercice de 3 questions auxquelles ils répondront pour m’éclairer sur mes qualités, mes axes d’amélioration et mes potentialités, selon eux. Je termine péniblement cette séance, me demandant comment regrouper les informations nécessaires. Il faut dire que l’Ikigaï n’est finalement pas si simple. Je constate la nécessité de ne pas s’auto-censurer, de se laisser rêver, d’être tolérante et patiente avec soi-même, en somme cultiver la bienveillance.

La 4e séance approche et je n’ai toujours pas ressenti la pulsion révélatrice pour un exercice d’écriture demandé par Sophie. Je me cache derrière les séances en me confortant sur l’issue de la 5e et dernière séance, comme si celle-ci allait m’apporter les réponses à toutes les questions. Cette avant-dernière séance m’est moins difficile, pourtant, je réalise que je doute encore des activités qui pourraient me permettre de gagner de l’argent. Je crois constater que je n’ai aucun talent particulier, mis à part l’organisation et la débrouillardise. J’ai déjà embrassé plusieurs carrières, je réfléchis sans grande conviction à la prochaine, le point crucial étant de gagner assez d’argent puisque ma peur principale est d’en manquer. Sophie m’aide donc à lister mes facilités et me demande de réaliser plusieurs exercices avant le point final de notre travail ensemble. Écrire, lancer le compte de mon chat sur les réseaux sociaux, et regrouper les informations de nos 4 premières séances Ikigaï sur le schéma récapitulatif. Cette conclusion me paraît une montagne à gravir, c’est pourquoi je prévois mentalement notre dernière séance dans plusieurs semaines. Voire plusieurs mois.

 

Les semaines défilant, l’été est arrivé. Me voilà à la tête du compte Instagram de mon chat, qui compte pas moins de 1500 autres petits chats abonnés. Je prends cette activité très à cœur évidemment. Avec l’aide de mon conjoint, je me suis lancée 8 semaines auparavant, à fond évidemment, avec des objectifs de publication et de résultats. Revient inexorablement le défaut de ma qualité : tout devient obsessionnel tant que ce n’est pas maîtrisé, achevé et reconnu. Mes soirées et week-ends tournent autour des photos et de vidéos que je réalise avec mon chaton, et comment gérer leur diffusion.
Je ne prends du repos qu’une fois le projet prenant forme et succès, et repense enfin à la clôture de mon Ikigaï. Je reviens sur l’écriture de mon article et je redonne un peu d’espace à mon agenda pour prendre rendez-vous avec Sophie. Me voilà finalement plantée devant le schéma Ikigaï. Je note que cet exercice me paraît répétitif et je le repousse encore, hésitant même à le compléter une fois avec Sophie. Rendez-vous est pris avec Sophie, sinon je redoute de ne pas aller au bout seule. Grand retour d’un autre point faible me caractérisant : aller au bout des choses et les objectifs de longue haleine restent souvent un défi pour moi.

 

Cinquième et dernière séance avec Sophie, laquelle mélange hâte et nostalgie. Je repense à mon début d’année et je réalise que je m’apprête à clôturer un cheminement. Sophie m’aide à passer en revue les questionnements et surtout, elle met en lumière le chemin parcouru, que, seule, j’aurais plutôt tendance à minimiser. Finalement, je suis heureuse de comprendre que l’IKIGAÏ n’est pas une révolution de ma vie professionnelle, et que ma vision manichéenne mérite d’être tempérée. Me voilà apaisée, car je peux assumer de pratiquer un emploi qui révèle mes compétences organisationnelles ou pratiques et en parallèle, trouver un épanouissement complémentaire à travers des domaines plus créatifs.

 

Tout est question d’équilibre. Je peux composer avec mes passions tout en conservant une certaine sécurité. Sophie m’a aidé à pousser une nouvelle porte, tout en laissant les autres ouvertes, et aucune n’a besoin d’être claquée. À moi de continuer à approfondir les domaines qui m’inspirent, grâce au temps offert par ce que je maîtrise déjà. La mission de l’Ikigaï est donc remplie, je comprends comment donner sereinement du sens à ma vie. Nous avons tous plusieurs raisons d’être et tant de chapitres sont à encore à écrire. Ne dit-on pas que le chemin est plus important que la destination ?

L’Ikigaï est une approche au long cours, et surtout, la vie est un train qui ne s’arrête à aucune gare, prenons-le en marche !

Angélique

Comment faire son Ikigaï ?

Comme Angélique, tu peux choisir l’accompagnement ikigaï approfondi qui se déroule en 5 séances d’une heure, ou l’accompagnement sur une demi-journée.

Le bonheur ikigaï

Vous avez aimé cet article ? Épinglez-le sur Pinterest pour le retrouver plus tard 

Comment trouver son ikigaï ?
Mon ikigaï - comment j'ai trouvé ma voie - témoignage
J'ai trouvé mon ikigaï - témoignage

Soumettre un commentaire