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Trouble disphorique prémenstruel, où quand le SPM est beaucoup trop fort

Le syndrome prémenstruel (SPM pour les intimes), intervient quelques jours après l’ovulation et s’arrête avec l’arrivée des règles. C’est la phase du “T’es chiante ! Tu vas avoir tes règles ?”. Cette phrase, ô combien misogyne, me semble réductrice tout autant pour la femme que pour le cycle menstruel. D’autant plus que le SPM peut être une période inconfortable et douloureuse pour de nombreuses femmes, voir même synonyme de grande détresse pour certaines. 

Le syndrome prémenstruel, c’est quoi ?

Le syndrome prémenstruel est généralement une phase où la femme a comme un détecteur à voir tout ce qui ne va pas : les chaussettes qui traînent, les enfants qui n’écoutent pas, la cuisine en bazar, le/la partenaire avec qui on partage moins de choses, ce projet qui n’avance pas… Comme si on avait mis en route un scanner ultra puissant qui ne voient que ce qui ne nous convient pas ou plus.

Personnellement, pendant cette période, j’ai l’impression d’avoir comme un filtre qui enlève la couleur et les saveurs à mon quotidien, à mes envies et à mes souvenirs. Gaëlle Baldassari, auteure et créatrice de Kiffe ton cycle nous invite à tirer parti de cette phase en choisissant de mettre le focus sur un domaine précis afin de trouver des solutions pour régler ce qui ne nous convient pas.

C’est aussi une phase où l’on peut avoir envie de faire le ménage, pour repartir sur de “bonnes bases” à l’arrivée des règles.

Lire l’article : S’organiser avec son cycle menstruel

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L'essentiel pour se comprendre - Développement personnel - Assemble ton mode d'emploi

Les symptômes du syndrome prémenstruel ?

Le syndrome prémenstruel, c’est l’ensemble des symptômes que l’on ressent entre la phase d’ovulation et l’arrivée des règles.

Symptômes physiques :

  • douleurs ou gonflement des seins,
  • migraines, maux de tête
  • maux de ventre, ballonnements ou gonflement du ventre
  • mal de dos
  • courbatures

Symptômes psychiques :

  • tristesse, mélancolie, nostalgie
  • colère ou irritabilité
  • fatigue, manque d’énergie
  • anxiété, stress
  • difficultés à se concentrer…

Il existe plus de 150 symptômes. Heureusement, chaque femme ne présente pas la totalité des symptômes.

On a tendance à normaliser le fait d’aller mal avant d’avoir nos règles, mais lorsque ces symptômes deviennent douloureux, inconfortables ou invalidants, ils peuvent-être dû à dérèglement hormonal.

NON, ce n’est pas normal de souffrir avant ou pendant ces règles !

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Le trouble disphorique prémenstruel, c’est quoi ?

Depuis un an, je souffre de trouble disphorique prémenstruelle (TDPM pour les intimes ++). Un SPM très fort dont les symptômes sont principalement d’ordre psychologique et qui s’est déclenché suite à un choc émotionnel en l’occurrence une rupture amoureuse. Le trouble disphorique (contraire d’euphorie) prémenstruel est un état dépressif qui survient après la période d’ovulation et qui s’arrête généralement quelques heures après l’arrivée des règles.

Quels sont les symptômes ?

Symptômes du trouble dysphorique prémenstruel : douleurs, migraines, fatigue, absence de joie, flot de pensées incessant, émotions désagréables fortes, besoin de tout contrôler, manque de motivation, difficultés de sommeil

Pour ma part, les symptômes présents sont les suivants :

  • Forte douleur au niveau des seins (généralement le 1er symptôme)
  • Sensation de fatigue extrême suite à des activités non-énergivore habituellement (faire des petites courses, écrire un article, discuter avec des amis…)
  • Grande tristesse, je suis à fleur de peau et un rien peut me faire fondre en sanglots. Il m’arrive même d’appeler mes parents en pleurant. À 34 ans…
  • Beaucoup de colère, que j’ai du mal à contenir. J’ai pu être parfois blessante, hautaine, et parfois même rejeter les gens qui voulaient m’aider où me faire parler.
  • Un flot de pensées incessant. Je ressasse beaucoup le passé et je suis extrêmement anxieuse du futur.
  • De nombreuses peurs sont présentes : peur de ne pas y arriver, de perdre le contrôle, peur de ce qui pourra (peut-être éventuellement) se passer dans X années…
  • Un rejet de moi-même, très difficile de s’accepter, car je suis consciente de mon comportement, mais je ne parviens pas à le changer.
  • Du coup un fort besoin de tout contrôler (alimentation, communication, rythme, interactions…) en ayant envie d’être seule, enfermée chez moi à ne vivre qu’à mon rythme.
  • Des insomnies, parfois même des nuits blanches quasi-complètes
  • Une perte de sens face à toutes ces activités qui me passionnent normalement

Ces symptômes sont tellement forts et ingérables, car j’ai parfois eu la sensation de souffrir de bipolarité. Mais ce n’est pas le cas, car tout s’apaise instantanément avec l’arrivée de mes règles.

Chez moi, cela se présente comme cela actuellement, mais je sais que chez certaines femmes les symptômes sont tellement violents qu’ils peuvent pousser à des tentatives de suicide. Ces symptômes ne sont donc pas à prendre à la légère, et je le répète ce n’est pas normal que le SPM nous pourrisse la vie.

Comment réduire les effets du trouble disphorique prémenstruel et du SPM ?

En expliquant ces symptômes à mon amie Aurélia D’amico, naturopathe et sophrologue, nous avons décidés d’agir sur plusieurs pans.

Lire l’article d’Aurélia : Syndrome pré-menstruel… tu n’es pas seule !

Alimentation

Grâce à la prise de magnésium et d’oméga-3 tout au long du cycle, j’ai pu réduire la durée de mon SPM. Je suis passée de plus d’une semaine et demi à 5 jours.

Personnellement, je ne souhaite pas tout changer d’un coup, je préfère voir les évolutions au fur et à mesure. C’est pourquoi, lors de mon prochain cycle, je vais limiter, voir arrêter la consommation d’alcool, d’excitants (café, thé) et de sucres dès ma période d’ovulation.

Un complément en sérotonine pourra également réduire les troubles si le reste ne suffit pas.

Je vous invite vraiment à consulter un expert pour vous donner des conseils appropriés à vos besoins.

Phytothérapie

Les tisanes de valériane calment également mon flot pensées et sont très apaisantes, ainsi que les tisanes d’ortie et d’alchemille vulgaire.
J’utilise aussi des huiles essentielles apaisantes en diffusion et sur mes poignets.

Lire l’article : Les huiles essentielles pour apaiser ses émotions

Reconnection au corps

Je privilégie dans cette phase des activités qui me reconnectent à mon corps comme le yoga, la sophrologie, la flottaison, les massages plutôt qu’une séance de psy ou de coaching où je vais tout analyser et de tout décortiquer avec mon filtre qui voit tout en noir.

Outils de compréhension émotionnelle

Grâce à mes formations, j’ai pu acquérir des outils pour comprendre mes émotions. La PNL, la méthode TIPI, la visualisation et la cohérence cardiaque me sont très utiles dans ces moments-là.

Réserve ton RDV si tu souhaites découvrir les outils de compréhension émotionnelle.

Activités

Bien que j’écrive quotidiennement mon flot de pensées, je veille en cette période à prendre un peu plus le temps de le faire pour coucher sur papier toutes mes préoccupations et les sortir de ma tête.
J’aime aussi dessiner, faire des puzzles, écouter de podcasts. En fait, je favorise les activités douces qui me stimulent et me sortent du mental.

Trouver l’équilibre

Que ce soit par le biais de l’alimentation, la phytothérapie, la pratique d’activité, de sport ou tous ces facteurs réunis, l’essentiel est de trouver ton équilibre.

Si le SPM ou te TDPM te gâche la vie, n’hésite pas à consulter des médecins généralistes, sages-femmes, gynécologues, naturopathes ayant connaissance de ce trouble… Je me répète, mais ce n’est vraiment pas normal de souffrir pendant le cycle menstruel. Il existe diverses solutions et l’important est de trouver celles qui te conviennent.

Réserve ton RDV si ton SPM impacte tes relations intimes et amoureuses.

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Symptômes du syndrome prémenstruel : alimentation, phytothérapie...
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