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Comment vaincre le syndrome de l’imposteur ?

Le syndrome de l’imposteur toucherait près de 70% des gens au cours de leur vie*. Si toi aussi, tu as souvent le sentiment d’être un usurpateur et que tu as toujours peur que les autres s’en aperçoivent, je te partage quelques outils pour reprendre confiance en toi. Travaille sur tes réussites, arrête de te comparer et cesse de toujours chercher la perfection…

J’ai tardé à écrire ce nouvel article, parce que ces derniers temps je me suis beaucoup questionné sur ce blog. 

“Est ce que je continue ? Je suis qui pour écrire des articles de développement personnel ? J’ai 0 légitimité, 0 expérience, finalement pourquoi les gens me liraient ? Mais ils vont se rendre compte que je ne sais pas écrire. Je ne les mérite pas… Blabla, je suis trop nulle, Blabla (soupir)…” 

Puis une fois cette phase mélo-nullo-dramatique passée, je me suis dit que je pouvais complètement faire un article sur ce sentiment d’illégitimité (ou syndrome de l’imposteur pour les intimes) ! 

Le syndrome de l’imposteur ? Mais c’est quoi ?

C’est ce sentiment d’illégitimité que tu ressens quand tu crois que les autres vont se rendre compte de ton manque de compétences (manque qui n’existe que dans ta tête bien sûr). C’est quand tu as l’impression de duper les autres et que tu vis avec la peur d’être « démasqué(e) ».

Par exemple pour moi, le syndrome de l’imposteur se manifeste souvent :

  • quand mes clients m’appellent pour un projet : “ils me rappellent sûrement parce qu’ils sont sympas et que je rends le projet dans les temps. (Mais pas parce que ce que je fais leur plaît. Mon prof m’a toujours que je n’étais pas faite pour ce métier !)”
  • Quand on me félicite pour une réussite : “Non mais tu rigoles, si moi, je peux le faire, TOUT LE MONDE peut le faire !
  • Quand mon chéri me fait un compliment : “Il dit ça juste pour être gentil et me remonter le moral.”

Ce sont des pensées auxquelles nous ne faisons même plus attention tellement elles sont ancrées en nous, mais elles nous dévalorisent quotidiennement.

Et avouons-le, c’est chiant ! Chiant pour nous et chiant pour les autres qui se sentent toujours obligés de nous faire encore plus de compliments, et nous d’encore moins les entendre.

L'escalier de l'imposture

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Et comment on fait pour s’en sortir ?

Déjà, on prend conscience que le syndrome de l’imposteur est en nous et on l’accepte. On ne l’accepte pas en disant bon ba voilà ça fait partie de moi, ça ne changera jamais. Non ! On accepte qu’il ressorte sur certains sujets, sans se juger (j’insiste sur le non-jugement et la non-culpabilité), on identifie à quels moments ou dans quelles situations il pointe le bout de son nez et on essaie de tourner notre pensée différemment.

Par exemple quand votre chef vous propose un nouveau projet :
– on pense par réflexe : “non, il a dû se tromper, je n’ai pas du tout les compétences pour faire ça, il va falloir que je trouve quelqu’un pour le faire à ma place.

– on pourrait penser : “ce projet est assez ambitieux, moi qui n’ai jamais fait ça. Mais s’il/elle me le confie, c’est que c’est dans mes cordes. Alors go !”

Lorsque tu es envahie par le syndrome de l’imposteur, tu peux adopter deux types de comportement : la procrastination ou la surcharge de travail. 

A lire sur le sujet : Comprendre ma procrastination m’a permis de passer à l’action

Quand on doute de sa légitimité,

  • on internalise les échecs : si j’ai loupé c’est que je suis trop bête, que je manque de connaissances, que je ne suis pas fait pour ça, pas à la hauteur… 
  • on externalise les réussites : c’était facile, ils ont dû se tromper, ils sont sympas…

En fait le raisonnement est binaire : soit je suis compétent.e, intelligent.e, soit je suis imposteur.rice – pas de demi mesure

Syndrome de l'imposteur

Liste tes réalisations

Dis-toi que si tu en es là aujourd’hui ce n’est pas pour rien. Repense à tous tes apprentissages, tes efforts, tes réussites, à toutes les épreuves que tu as rencontrées et qui t’ont permis d’en être là où tu es. Tu peux aussi lister tous tes accomplissements (petits ou grands) sur un carnet et les compléter au fur et à mesure. Tu verras comme la liste est longue !

Arrête de croire que les gens sont sympas (mais heureusement ils le sont parfois ! )

Arrête de croire que les gens te donnent du travail juste parce qu’ils sont gentils. Si tu étais directeur(trice) d’une société, tu embaucherais quelqu’un juste pour sa gentillesse ? … Non, je ne crois pas, ou alors tu cours droit à ta perte ! Tu l’embaucherais parce qu’il a des compétences apportant quelque chose à l’entreprise. Et si en plus il est sympa c’est tant mieux. Soit donc conscient(e) que si tu es à cette place, c’est que tu le vaux bien ! Prends confiance en toi.

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Arrête de vouloir être parfait(e)

Tu n’as pas besoin d’être expert(e) dans tous les domaines. Accepte tes compétences et tes talents, et ose reconnaître quand tu ne sais pas ou quand tu as été moins bon. Prends ça comme une opportunité de progresser.

Arrête de te comparer

Arrête de te comparer aux autres, ou plutôt à l’image que tu te fais des autres – image qui te semble toujours très positive, car finalement, peu de gens racontent ou montrent leurs échecs. Tu as donc une image erronée de la réalité quand tu te compares à quelqu’un. En ne connaissant pas le parcours qu’il a eu pour en arriver là où il est, tu te focalises que sur ses réussites. Tu ne sais pas non plus que lui aussi est sûrement atteint du syndrome de l’imposteur et qu’il doute autant que toi. (Il est peut-être lui-même également en train de lire cet article ! Qui sait ? )

Compare-toi uniquement au toi d’il y a quelque temps. Rends toi compte de l’évolution et du chemin qui t’as permis d’en arriver là où tu es.

Si toi aussi le syndrome de l’imposteur te hante, n’hésite pas à nous partager ton expérience dans les commentaires.

Le bonheur ikigaï

Commentaires (3)

  • Florence

    Merci, c’est un article qui remonte le moral 🙂 !

    répondre
  • Ligmann

    Super merci beaucoup !

    répondre

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