Haut-potentiel, surefficient, hypersensible, zèbre ou juste un cerveau qui capte la 5G ?
On me dit :
Que je me pose TROP de questions,
Que je réfléchis TROP,
Que je pense TROP,
Que je suis TROP sensible, TROP émotive, TROP fragile
Que je pleure TROP
Que je me complique TROP
Que je prends les choses TROP à cœur.
TROP, TROP, TROP… Mais on fait comment pour que ce soit juste ASSEZ ?
Je pense trop
Oui, mes pensées, mes émotions, et mes questions prennent de la place dans ma tête. J’adorerais faire autrement, mais c’est comment autrement ?
Les autres, ils ont un bouton off ? Ou alors, ils pensent juste moins ? Mais leur cerveau fait quoi quand ils ne pensent pas ? Personnellement, mon cerveau pense en permanence. Il s’arrêtera quand je serais morte. Encore que… Je suis certaine, que je serais capable de me poser encore un tas de questions : pourquoi je suis là ? Il n’est pas un peu petit ce cercueil ? Et les autres dehors, ils font quoi ? Et moi maintenant, je fais quoi ?
Comme tu le vois, il y a un fourmillement constant de pensées dans ma tête. Je me balade d’une idée à une autre sans jamais vraiment stopper le flux. En fait, ça va trop vite là-haut. Je n’ai parfois même pas le temps de capter les pensées.
Alors quand j’ai vu les livres « Je pense trop » et « Je pense mieux » de Christel Petitcollin, je les ai dévorés.
Je me suis vraiment reconnue, j’ai même eu la sensation que l’auteur me connaissait mieux que moi. C’est pour ça que je tiens à te faire un résumé. J’ai enfin pu mettre des mots sur ce que je peux ressentir et vivre quotidiennement. Comme si enfin tout s’expliquait.
Haut-potentiel, hypersensibilité, surefficient… une histoire de mots
Ces deux livres parlent d’hypersensibilité et de surrefficience mentale. D’ailleurs, je déteste ce mot… Surefficience… Déjà, je n’aime pas cette notion d’être « sur » quelque chose. Je ne suis « sur » rien du tout. À part peut-être sur une chaise !
La définition Larousse du mot efficience : « Capacité d’un individu ou d’un système de travail d’obtenir de bonnes performances dans un type de tâche donné. Efficacité. »
D’après cette définition, mon mental est efficace… C’est vrai, j’arrive à être efficace. Mais parfois, mon mental part dans une tornade de pensées. J’ai du mal à voir en quoi c’est efficace… Bref !
D’autres utilisent le terme de haut potentiel. Celui-là me semble pire encore ! Je ne me sens au-dessus de personne ! J’ai du potentiel au même titre qu’un autre. En fait, c’est simplement un fonctionnement différent du cerveau. À la limite, je préfère le terme de zèbre qu’utilise Jeanne Siaud Facchin. Un zèbre est un animal unique et indomptable. Mais comme le dit Christel Petit Colin, je ne suis pas que ça, il manque le côté chat pour ma délicatesse, l’acuité de mes sens et ma susceptibilité, l’aspect chameau pour mon endurance, le côté chien pour la fidélité à mon maître et l’aspect hamster, car il tourne vraiment beaucoup dans ma tête.
Bref, comme tu le vois, j’accorde beaucoup d’importance aux mots.
On peut reconnaître un « zèbre », via différents critères. Je te partage ce que je reconnais chez moi.
Les signes physiques de mon hypersensibilité
Physiquement, cela se traduit pour moi de différentes manières.
Je me mords les lèvres quand je fais quelque chose : conduire, cuisiner, porter un truc, n’importe quoi en fait.
J’ai très souvent les larmes aux yeux, et je ne peux pas les contenir quand elles sont là. Donc je fonds en larmes n’importe où, n’importe quand. C’est parfois très gênant.
Je m’excuse tout le temps, et quand on me le fait remarquer, je m’excuse de m’excuser.
Je suis toujours en train de faire quelque chose avec mes mains, jouer avec ma bague, toucher mes boucles d’oreilles, me frotter un œil… Pour cacher ma gêne quand je parle à quelqu’un.
J’ai toujours la sensation de savoir ce que la personne avec qui je parle a envie/besoin ou ce qu’elle attend de moi, par conséquent c’est très difficile pour moi de ne pas lui donner. C’est pourquoi je tombe facilement dans la suradaptation.
Petit à petit, en découvrant ma grande sensibilité, j’ai assemblé toutes les parties de moi-même pour mieux me comprendre.
Développer des relations quand on se sent en décalage
J’ai souvent du mal à trouver ma place, dans ma famille, dans un groupe, dans la vie en général. Parfois, je me sens différente ou compliquée. (Celle qui se pose des questions, la fragile là, qui pleure tout le temps).
J’ai toujours détesté les soirées où il y a plein de monde, je n’arrive pas à communiquer, il y a trop de bruits, trop de choses dans mon champs de visions, la musique est trop forte, on ne peut pas avoir de vrai conversation et rester dans le « ça va ? Il fait beau ? et le boulot, en ce moment ? », ça me gonfle ! Moi ce que j’aime poser comme questions, c’est plutôt, c’est quoi qui est important pour toi en ce moment ? Comment tu te sens ? En fait, j’aime aller dans l’émotionnel et pas rester dans le factuel. Ça m’ennuie et ça me semble superficiel. J’ai toujours culpabilisé de ne pas aimer ce genre de soirées, alors je me suis forcée longtemps à y aller, à me sentir différente. Je ne comprenais pas pourquoi les autres s’amusaient et pas moi. Alors je me sentais même nulle, je me dévalorisais et au bout d’un moment, j’avais juste envie de fuir. Dans ces moments-là, je me sens en décalage avec les autres.
A lire sur le sujet : Comment communiquer avec son entourage quand on est hypersensible ?
L’hyperesthésie
C’est avoir ses 5 sens très développés. Sauf que quand les sens sont toujours en éveil, on est aussi en état de vigilance constant. Un peu comme le chat qui est aux aguets en permanence.
Quand j’ai compris ce qu’était l’hyperesthésie, j’ai petit à petit fait le rapprochement avec ma vie.
C’est vrai que je reconnais très facilement une odeur ou un goût. Je suis rapidement dérangée quand la musique me semble trop forte. À l’extérieur, j’ai souvent une larmiche qui coule si je n’ai pas de lunettes. Je ne supporte pas l’odeur des parfums trop forts. Et quand j’ai mal coupé l’étiquette de mon T-shirt, ça me gratte et ça m’irrite, j’ai envie de l’arracher à la fin de la journée.
Souvent, je fais attention à des petits détails qui peuvent paraître insignifiants, mais qui me permettent de comprendre les choses. Un peu à la Watson – l’acolyte de Sherlock Holmes. “Si tu as dit ça, et qu’en plus tu portes ça, et tu as posé ça là, c’est forcément que…” (je t’ai dit ça va très vite là-haut…)
Je suis capable de parler avec quelqu’un, tout en écoutant la conversation de deux personnes plus loin. J’adore faire ça… Bon des fois, j’entends des choses que je ne comprends pas, et là je te dis pas comme ça tourne dans ma tête.
En fait, le cerveau des « zèbres » ne trie pas automatiquement les infos qu’il reçoit (sons, odeurs, contact…). C’est à moi de faire le tri en mode manuel. Et ça me demande un effort constant.
L’hypersensibilité
En tant qu’hypersensible, je capte les émotions des autres. Je pleure dans un hall de gare quand je vois les gens se dire au revoir. Ces gens, je ne les connais pas hein ! Mais ça me fout le cafard de les voir se quitter. Je m’imagine leur vie, je me dis qu’ils vont se retrouver dans X temps, qu’entre temps, il va se passer telles et telles choses… Et ça me rend triste, car l’instant qu’ils vivent maintenant est magique et dans 10 sec, c’est finit chacun sera de son côté.
Je capte aussi les émotions dans la façon de parler, dans le non-verbal et c’est déstabilisant. Car parfois, les gens ne veulent pas m’exprimer leur désaccord ou leur agacement. Mais je le sens, c’est plus fort que moi.
Et comme je suis extrêmement susceptible, et ba après ça tourne encore et encore. Qu’est-ce que j’ai fait de mal… À quel moment je l’ai énervé(e)… Parce que oui ça vient forcément de moi. Je me sens toujours responsable de tout.
Hypersensible c’est quand les émotions oscillent en permanence. Des très hauts et des très bas.
Dans les très hauts par contre c’est génial. Tout me semble magique. Je peux m’émerveiller et me sentir profondément heureuse pour des petites choses : un coucher de soleil, un pain au chocolat au ptit dej, un moment en bonne compagnie, juste le soleil qui brille…
L’hyperaffectivité
Je mets de l’affectif dans tout ce que je vis et fais. J’ai un gros besoin d’affection, d’encouragement, et d’être soutenue par les autres. Comme je me suis souvent sentie différente, cela a atteint ma confiance en moi et j’ai une grosse carence là dessus. Je suis très sensible au regard des autres et j’ai besoin d’être rassurée sur ce qu’ils pensent de moi.
A lire sur le sujet : Je suis hyper-émotive et c’est comme ça !
L’hyperempathie
Je capte ce que ressentent les gens. Dans quels états émotionnels ils se trouvent. Et quand les autres me parlent de leur problème, j’ai parfois eu du mal à m’en détacher. J’ai appris à mettre cette bulle de protection autour de moi, mais il m’est arrivé de me sentir vidée quand les autres allaient mal. Je prenais cela très à cœur, autant que si ça me touchait personnellement.
Cette empathie, je l’aime, grâce à elle, je fais attention aux autres, je sens quand ça ne va pas et je comprends. J’aime écouter et réconforter. Je suis bien, uniquement si les autres vont bien.
Je déteste les manipulateurs ou les calculateurs, car je ne les comprends pas. La méchanceté gratuite, c’est inconcevable pour moi, ça n’a pas de sens. Je ne peux pas faire quelque chose qui n’a pas de sens pour moi. Si ça n’a pas de sens, ça n’a pas lieu d’être.
Un cerveau droit très développé
Le cerveau droit, c’est celui qui est principalement dirigé par les émotions et l’affectif. Comme si ça passe par le cœur avant d’arriver au cerveau.
Du coup quand quelque chose ne va pas, ça ne va vraiment pas. Le cœur est entier et ne rationalise pas. Par contre quand tout va, là, c’est une vraie joie de vivre que je ressens. Je me vois comme un mélange de Joie et Tristesse dans Vice & Versa. Je switch de l’une à l’autre super rapidement.
Différence cerveau droit / cerveau gauche
Le cerveau gauche est rationnel, méthodique, logique. Il traite les données les unes après les autres. Le cerveau droit, lui est intuitif. Il perçoit les choses dans leur globalité avec une vision en arborescence. Il est émotionnel et donc irrationnel.
70 à 85% des gens ont une dominance de l’hémisphère gauche contre 15 à 30% qui ont une dominance de l’hémisphère droit.
La pensée en arborescence
Quand je pense à un problème, j’ai tout de suite en tête des tas de solutions qui me viennent. Je visualise le problème et les solutions sont des ramifications autour de ce problème. Du coup, j’arrive à choisir d’instinct la solution qui me semble la plus appropriée, même si je ne sais pas toujours expliquer pourquoi.
On m’a parfois reproché de prendre des décisions trop vite, mais pourtant elles sont réfléchies et filtrées par mon cœur. C’est juste qu’en voyant les choses dans leur globalité, ça me permet de réfléchir rapidement. C’est avec le cœur et l’instinct que je prends les meilleures décisions. Souvent, c’est quand je rajoute le mental là-dedans que tout se complique.
Quand je ne suis pas focus sur quelque chose. Mes pensées vont et viennent à une vitesse folle. À tel point que parfois, je me lève pour faire quelque chose, entre temps, j’ai pensé et fait 10 autres choses que je ne sais même plus pour quoi je me suis levée initialement. Dans ce cas-là, je retourne où j’étais au départ et cela me revient.
Le multipotentiel
Mon cerveau est pluritâche, je m’ennuie quand j’ai qu’un projet en tête. Il fonctionne beaucoup mieux quand j’en ai 5 en même temps et que le rythme est soutenu. Je me sens plus fatiguée et démotivée si j’ai moins de choses en tête. Quand il a du « bon grain à moudre » mon cerveau mouline vite et bien, je suis heureuse et sereine. S’il n’a pas assez de projets, il rumine, et je me sens triste et déprimée. C’est pour ça que j’ai besoin de projets. C’est juste pour alimenter mon cerveau avec du « bon grain utile ».
Pendant longtemps, je m’en suis voulu de papilloner, de commencer plein de choses et de ne pas tout terminer. En fait, j’ai besoin de comprendre comment fonctionne les choses, les gens… Une fois que j’ai compris, si cela m’intéresse réellement, je vais plus loin, sinon, je passe à autre chose.
Du fait que mes pensées vont très vite, je passe rapidement d’un état d’esprit euphorique à un état d’esprit négatif. Le plus dur est de prendre le contrôle de ses pensées, de ralentir le flot. Quand j’écris, cela m’oblige à penser un peu moins vite, car très souvent, je n’ai pas le temps d’écrire toutes les pensées qui défilent dans ma tête. Si je veux tout écrire, je suis obligée de penser plus doucement.
A lire sur le sujet : Comment trouver sa voie quand on est multipotentielle ?
Besoin d’avancer rapidement
“Vous avez eu cent fois l’occasion de le remarquer, vous avez une énergie hors du commun. Vous en faites bien plus que les autres en une seule journée et vous avez de plus l’impression frustrante de n’avoir rien fait. Le quotidien d’un normopensant vous exaspérerait par sa lenteur et son manque de contenu. Ne soyez plus sensible aux avis qui vous reprochent d’en faire trop et de ne pas tenir en place. Oui, vous êtes hyperactif au sens d’hyper dynamique. Alors, vivez au rythme qui vous convient à vous et ne vous souciez plus des critiques. Evidemment, ne demandez pas aux autres de vous suivre !”
Christel Petitcollin
Tu vas peut-être me prendre pour égoïste un peu narcissique mais déjà petite, je n’aimais pas travailler avec les autres… Je trouvais qu’ils allaient trop doucement. Je n’ai jamais trop osé l’avouer mais ça m’agaçait profondément. Au final, j’ai parfois remarqué que ça me ralentissait de travailler avec d’autres personnes. Tout s’explique enfin !
Découvre les accompagnements pour comprendre ton mode d’emploi
Des questions foisonnantes
Comme tu l’as compris, je me pose beaucoup de questions, sur moi, sur les autres, sur la vie, sur le pourquoi… Tout remettre en question tout le temps me fait vivre dans un monde insécure, en mouvement permanent et cela m’angoisse.
J’ai besoin de stabilité, mais mes pensées me déstabilisent et je ne parviens pas toujours à m’apporter cette stabilité.
Mon cerveau ne se pose pas naturellement dans le présent, il ressasse le passé et anticipe le futur.
Par exemple, quand je suis en vacances, j’ai du mal à profiter du moment, c’est quand je regarde les photos que je prends conscience que le moment était magique. Sur le coup, je n’y arrive pas.
A lire sur le sujet : 10 méthodes pour stopper les ruminations incessantes
Je mémorise grâce à l’émotion
Je peux avoir une très bonne mémoire, si j’associe l’élément à une émotion, un détail, un son, une odeur, une couleur… Mon cerveau fonctionne par association.
À l’école, je réussissais dans une matière que si le professeur rendait le moment ludique et la matière intéressante. S’il raconte son cours froidement sans aucune émotion, je ne capte pas et je retourne dans mes pensées émotionnelles. J’ai d’ailleurs beaucoup de mal à écouter certaines radios, car sans émotions, mon cerveau ne se fixe pas. C’est comme un bruit de fond pour moi.
Dans cet article, j’ai essayé de te dire tout ce que ça fait pour moi d’avoir un cerveau qui tourne au rythme de la 5G ! J’ai sûrement oublié des choses, mais n’hésite pas à le commenter pour apporter ton avis, tes expériences ou ton ressentis là-dessus.
A regarder sur le sujet : Lettre d’une hypersensible, à toi qui ne comprends pas toujours…
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Santino Eveline
Bonjour, c est tellement évident tout ce que je viens de lire, enfin pour moi bien sûr, j ai l’impression que vous parlez de moi ! Cela me fait beaucoup de bien , c’est rassurant, on se sent moins seule , et du coup, cela va libérer un peu de place, à d’autres questions qui se bousculent dans ma tête. Je vous suis sur Instagram avec beaucoup de plaisir. Merci encore et prenez soin de vous.
sophie
Merci Eveline pour votre commentaire. C’est sûr que nous ne sommes ni seul.es ni fou/folles. Nous sommes plusieurs à ressentir cela et on peut en plus en faire une force et ne pas le voir comme une fatalité. Voilà le message que je veux faire passer. Au plaisir d’échanger avec vous ! Prenez soin de vous et de votre sensibilité également. Merci
Ondine
Je trouve tout cela très représentatif de ce que je ressens ! J’ai également remarqué que je n’arrivais pas à faire de choix, car cela revient à sacrifier l’une des possibilités. Mais ce n’est pas ce que je souhaite ! Alors c’est souvent compliqué, parce que je me retrouve à tanguer entre deux et à essayer de tout réaliser, même si c’est peut être impossible au final.
Il y a aussi ce besoin constant d’apprendre, rien qu’au lycée par exemple, je ne comprenais pas que l’on doive choisir une filière, j’aurais préféré toutes les faites, car apprendre c’est quelque chose qui me fait tellement plaisir ! Pourquoi devrait on se limiter à un seul thème si tous nous intéressent? Si l’on pouvait tout étudier en même temps, cela nous donnerait tellement plus de possibilités ! Mais ça reporterait également notre choix d’orientation, qui serait peut être encore plus compliqué au final. Ressentez vous ça également ?
sophie
Merci pour votre question des plus intéressantes. Effectivement, pour bon nombre d’hypersensibles, le choix est très difficile. Choisir peut-être vu comme un renoncement ou comme une sélection. Il y a toujours plusieurs manières de voir les choses. Si divers sujets vous intéressent, pourquoi vous limiter ? Le lycée impose effectivement une orientation mais hors du lycée chacun évolue dans le cadre qu’il souhaite, qu’en pensez-vous ?
Claire
Oh oui
Iris Drouault
Bonjour, je me suis vraiment reconnue dans votre article car j’avais vraiment l’impression que vous parliez de moi surtout en ce qui concerne le trop pleins d’émotion,les 5 sens Hyper Développés, l’empathie,le fait de “trop réfléchir”et encore plus le besoins d’être aimé et pris en compte constamment mais je n’ai jamais réellement été diagnostiquée Hypersensible même si pour moi c’est une évidence malgré mon peu d’expérience puisque que je ne suis qu’au collège… Faudrait t’il que je fasse un test ?
sophie
Bonjour. Il n’y a aucune obligation à faire le test. Faites le si vous ressentez le besoin d’avoir l’avis d’un professionnel. Personnellement je propose les tests aux personnes qui le souhaitent mais ce que je trouve le plus important à travers ces tests, c’est surtout de comprendre le fonctionnement de sa propre sensibilité. Voici le lien si vous souhaitez réserver un test. N’hésitez pas à me contacter si vous avez d’autres questions.
Marie-Lise
Merci… J’ai 65 ans et toute ma vie j’ai souffert de cette hypersensibilité. À présent que je ne travaille plus je me sent plus libre de faire tout ce que je veux sans entraves ou jugements. De m’exprimer sur ce que je resent et reconnue dans cette hypersensibilité par mon entourage, sereine enfin ! !
Merci à vous de parler de nous et merci à cette reconnaissance qui n’était même pas en devenir à mon époque(je sais, ça fait ancétres, ne vous inquiétez pas, je ne me ressent pas comme telle mais je suis quand même née dand les années 50).
Un grand merci
sophie
Merci de votre témoignage. C’est vrai que le sujet de la haute sensibilité ne se démocratise que depuis quelques années. Vous avez pu trouver vous même la manière de mieux la vivre, en vivant à votre rythme et selon vos propres envies !
Zine
Cc bonjour …je me sent 1 peu mieux de vous avoir lu…et mon entourage pour m expliquer ça…ont m as dit que j aurais était 1 grand scénariste…et que je pense que de la me…..dsl..d être aussi cru…vous en pensez quoi..qu au contraire je devrais plus m affirmer et plus les laisser dirent…ou passé à autre chose..merci…
sophie
Bonjour
Je ne peux juger ce qui se dit, en revanche l’essentiel est que vous puissiez vous comprendre et vous accepter vous même dans un premier temps. Puis d’essayer de comprendre les autres et qu’ils vous comprennent également. N’hésitez pas à découvrir mon article “Comment communiquer avec son entourage quand on est hypersensible ?”. J’espère que cela pourra vous aider.
Rose Madder
Je me reconnais totalement dans ce que tu écris
Pour les souvenirs, par exemple, j’ai tout à fait compris le concept de Proust : à la recherche du temps perdu … mes souvenirs fonctionnent par synesthésie. Quand j’y pense je revis exactement le moment avec les 5 sens et les émotions. Tout y est les sons, les odeurs, les couleurs vives ou pas, la luminosité, le toucher, le goût …
Moi aussi je fais plusieurs choses à la fois et exactement comme toi je me lève pour faire un truc, j’en profite pour en faire plein d’autre donc je dois revenir en arrière pour me rappeler pourquoi je m’étais levée au départ
Je suis curieuse de tout et j’aime aussi avoir plusieurs projets en tête
Merci pour ce super article .. j’ai l’impression que tu étais dans ma tête .. je me sens moins seule
Bises
Rose
sophie
Merci Rose ! Ravie que ça te parle et bienvenue dans le monde merveilleux des âmes sensibles ! Je ne suis pas dans ta tête, il y a déjà bien assez dans la mienne. ahaha !
Au plaisir d’échanger avec toi.
Bggi
Merci pour cet article. Je me suis tellement reconnue (que j’en ai versé une petite larme) Savoir que d’autres personnes sont semblables à vous fait du bien. On m’a tellement souvent reproché d’être différente. Avec le temps, j’ai appris à accepter cette différence et à considérer que finalement, c’est une chance, un don, un avantage. Prenez soin de vous et de votre cerveau.
sophie
Merci de votre message. C’est très encourageant. Prenez également soin de vous et de votre cerveau <3
Vesine mickael
Juste incroyable je ne suis donc pas seul. Super mais que dois je faire ? Sa devient invivable comment gérer sa
sophie
Quelle partie spécifiquement ? Je propose des accompagnements individuels pour aider les hypersensibles comprendre leurs émotions et à bien vivre avec leur sensibilité. N’hésitez pas à me contacter si cela vous intéresse.
Flolys
Bonsoir. Merci pour toutes ces réponses sur cet article qu’est l’hypersensibilité. Je sais que ça partie de ma vie.
Depuis petite, j’avais cette capacité et cette volonté de pouvoir sauver, aider les autres comme si j’étais “Mère Theresa dans sa vie” . Mais c’était plus fort que moi , il fallait que je rencontre des gens qui avaient besoin de ma présence et ça, j’ai reçu de l’amitié, de la confiance et de l’affection. Et ceci, avec l’accord de mes parents. Ça me rendait heureuse de pouvoir donner du bonheur aux autres par de l’écoute, de les sortir de l’isolement et leur donner un sourire. Il m’arrivait même de rire avec des larmes . Là, c’était de l’émotion. Je n’avais peur de rien . J’étais la plupart du temps, seule car toute notre fratrie travaillait. J’étais la septième des enfants et je me sentais abandonnée, harcelée même à l’école , la jalousie de mes camarades parce que j’étais la première de la classe. Et j’avais peur de beaucoup de choses mais j’étais dans mon coin. Mais mes camarades venaient toujours me réconforter. Et c’est en grandissant que j’ai compris que j’étais différente. Et aujourd’hui, je sais que je suis hypersensible et haut potentiel et que, j’aime faire beaucoup de choses à la fois , un cerveau en ébullition et une mémoire d’éléphant. Mais les émotions, à fleur de peau. Et le coeur sur la main. Difficile parfois à gérer mais j’ai toujours de l’émotion à fleur de peau malgré toute la positivité et la force en moi. Merci de me lire sans critique mais en m’aidant à me sentir mieux.
sophie
Merci de votre témoignage. Comme vous, je trouve toujours difficile de gérer les émotions désagréables malgré toute la positivité qu’on peut avoir. Heureusement tout passe et le soleil revient.
ika
oh wow, merci, des mots là où je ne comprenais pas, j’me sentais seule et trop chelou, en fait, “mode pretentieuse “on”” chusi juste “un chouia plus rapide et plus maligne….
la belle affaire, me voila bien avancée, ça change rien au fait que j’me fais ch*** avec les autres car je les trouve trop lents…..
et sinon ça s’arrete quand??? ah ah ah !
sophie
Je comprends votre ressenti. Peut-être pourriez-vous vous entourez de personne ayant le même fonctionnement que vous. Il y en a plein je vous assure.
Nico Péaud
Wow. Exactement pareil pour moi. Bravo pour ton article, et du coup merci d’avoir apaiser ma solitude pendant un moment
À bientôt !
sophie
Merci Nico pour ton commentaire. Hésite pas à me contacter en MP si tu veux en discuter. Il y a des solutions pour apaiser cette sensation de solitude, vraiment.
Poubi
Je viens de vous lire.
Quelles sont les aides possibles pour aider ces personnes comme vous ?
Merci
sophie
Bonjour.
Merci de votre lecture.
Je propose des accompagnements individuels et collectifs afin d’apprendre à se connaître, à comprendre ses émotions et à bien vivre avec soi. Un peu comme si on découvrait son mode d’emploi. N’hésitez pas à me contacter si cela vous intéresse.
Céline
Bonjour. Je faisais une recherche sur « pourquoi mon cerveau ne s’arrête jamais de penser et de fourmilier » quand je suis tombée sur cet article.
C’était il y a 10mn et depuis je suis noyée dans mes larmes. Je ne sais pas pourquoi je pleure mais je sais que ton article vient de resonner en moi en faisant un bruit énorme !
J’ai 40 ans depuis peu. J’ai toujours été passionné par tout ce qui est nouveau pour moi, et il arrive que cette nouvelle chose que j’apprends me donne envie de continuer dans cette voie. Mais souvent, une fois que j’ai appris et fait le tour de la question, je laisse tomber. Je suis une bricoleuse dans l’âme alors imagine mon bureau débordant de tous genre de matériels, papiers, matériaux, post-it, idées griffonnées sur un bout de papier, etc.
J’ai été assistante de direction pendant de nombreuses années, un peu malgré moi. Pour quelle raison ? Simplement parce que j’ai été incapable au moment de mes études de faire un choix sur ce que je voulais devenir. J’étais attirée par trop de cursus, mais apeurée par les études à faire. Je m’ennuyais à l’école, mes résultats n’étaient pas à la hauteur de la quantité de travail que je fournissais et ça m’a découragée. J’ai donc choisi cette voie mais je me suis très vite ennuyée dans tous les postes qu’on ma confié.
Et souvent, plutôt que d’obtenir la reconnaissance de mes supérieurs pour la qualité de mon travail, on me reprochait mon côté trop perfectionniste.
Et puis un jour, avec mon mari et mes enfants, on a déménagé à l’autre bout du monde avec l’idée d’un changement de vie radical. Depuis, j’ai créé ma TPE et je fabrique des bijoux. Je travaille seule, en suivant mon feeling, je travaille avec mon cœur et mon perfectionnisme est aujourd’hui mon meilleur allié. C’est une belle revanche pour moi car le côté pro aujourd’hui est enfin un sujet pour lequel je suis sereine.
Mais pour le reste… Je suis fatiguée de penser tout le temps, d’avoir un cerveau qui tire plus vite son ombre, de ne pas être capable de poser une idée à la fois, de souffrir pour les autres et d’être toujours le bon Samaritain. Je suis fatiguée d’être toujours à la recherche de reconnaissance pour ce que je fais/suis parce que je ne m’aime pas moi-même assez.
En fait, j’avance et même bien, je trouve (probablement grâce à mon mari qui est à mes côtés depuis tellement longtemps !) mais j’ai toujours cette impression de n’être pas assez bien…
Et puis voilà que je réalise aussi en te lisant que mes 2 filles que je peine souvent à comprendre sont comme ça aussi, en fait.
Tes mots viennent de changer quelque chose en moi. Peut-être parce que tout ce que tu écris semble être écrit pour moi.
Merci ! Me reste plus qu’à en faire bon usage…
Cynthia
Waoo j’ai l’impression d’avoir écrit cet article… Mais non ce n’est pas moi mais c’est impressionnant ! J’étais en pleine recherche sur le pourquoi du comment de mes émotions “trop” développé. Pourquoi je me complique la vie ? Pourquoi je passe pas à autre chose tant que je n’ai pas tout compris ? Bref pourquoi pourquoi quoi ? Et je tombe sur cet article qui m’a fait un bien fou car justement je me croyais folle… Depuis toujours je suis comme ça mais c’est temps ci je le montre plus et mon entourage n’arrête pas de dire “mais tu mouline trop c’est un vrai bordel dans ta tête” il n’ont pas tord mais je ne sais pas faire autrement. J’écris aussi pour ralentir ce vélo quand il est en surchauffe sur du négatif et ça me soulage un temps. Pour le positif je suis en kiff total de tout calculer donc je l’allimente.
Je voudrais que mon entourage comprenne tout ça mais c’est compliqué de l’expliquer… Mais à ce qui auront l’envie de me comprendre je leur ferai lire ce texte qui me paraît ultra clair. Il n’y a que sur les 5 sens que je ne me reconnais pas… A moi de chercher cogiter maintenant … Le pourquoi ?
sophie
Bonjour Cynthia, merci pour ton commentaire et ne t’inquiète pas, tu n’es ni folle, ni anormale 😉
Ne cogite pas sur les 5 sens, autant il y a beaucoup de similitudes chez les personnes hypersensibles, autant chaque individu peut ressentir aussi des choses que d’autres ne ressentent pas forcément. Chaque personne est unique, et c’est ce qui fait la beauté de chacun.
Killiane
Bonjour , moi aussi j’ai l’impression que vous me décrivez mais c’est tellement compliqué car le cerveau va trop vite comment faire pour calmer ça ? Ça me rends folle j’ai peur honnêtement car ça me fatigue énormément , mes pensés sont ingérable desfois ! Ça me crée une fatigue mentale et desfois je dois aller dormir directement car je suis épuisée
Pouvez vous me dire qui peut m’aider ?
Merci
sophie
Bonjour
Merci de votre témoignage. Je comprends votre sensation de trop plein et d’épuisement. Je peux vous accompagner en coaching si vous le souhaitez.
daniel Orsucci
Bonjour.
Après lecture, je me sens moins seul.
Mon cerveau va lui aussi trop vite.
J’ai beaucoup de mal à contrôler le flux rapide.
Je ne supporte plus grand chose. Ces choses qui compliquent la vie des gens me semble puériles. Les solutions sont si évidentes pour moi et ces personnes tergiverser…..cela gonfle et me fatigue.
Faure
Bonsoir, actuellement entrain de lire « Je penses trop » j’ai voulu pousser une interrogation sur google. Oui parce que je poses pleins de questions à google, mais j’ai décidé d’acheter ce livre qui m’éclairerait davantage. Du coup je suis tombée sur votre post, qui est juste top. Ça m’as réconfortée un peu plus sûr le fait que je suis pas folle.. Voilà j’ai 19 ans, et depuis petite je ressens cet état d’âme si je puis dire. Donc effectivement moi aussi j’ai des pensées permanentes, totalement bercées par mes émotions et mes ressentis. Moi je peux dire que je baigne plus dans la tristesse que dans la joie, mais attention, j’ai la joie de vivre. C’est juste que moi dans ma tête y’a beaucoup de tristesse, beaucoup de choses qui m’affecte et comme je suis hypersensible, ça n’arrange rien. Par exemple je peux penser au décès de ma grand mère qu’il y a eu en avril. Évidement cette pensée va me rendre triste, mais encore, après je vais penser à mon pauvre grand père qui se retrouve seul, ensuite je pense que je ne lui rend pas assez visite (j’y vais 1 fois par semaine) et là, encore, je suis entrain de me justifier. J’ai raté mes études parce que je n’arrivais jamais à me concentrer à cause de mes pensées permanentes, c’est trop usant, alors oui quand j’étais petite ça rentrait totalement normalement dans ma tête, je lisais avant les autres, beaucoup de créativités, mais ensuite c’était plus la même, je me butais à plusieurs détails puisque de toute manière mon cerveau commente tout !! Mais le pire c’est que quand mon brouhaha me laissait tranquille, j’arrivais à capter des choses, mais uniquement à les capter, pas les comprendre..Vraiment moi ça m’as usé jusqu’à présent mais voilà je vais m’instruire de ce livre, j’achèterais « mieux penser » et voilà je vais recommencer mon petit chemin dans ma tête un peu plus sereinement. Parce que je suppose que ça sera a vie, je vais vivre comme ça jusqu’à ma mort.. ma mort.. j’ai pas envie de mourir, ça me hante ça aussi. Enfin, sans doute un commentaire un peu flou mais en tout cas, merci pour ce post, j’ai pris plaisir à lire et je vais le partager à des proches.
C
J’ai 18 ans et je me ressens autant dans ton commentaire que dans l’article. Ce qui y est dit c’est moi c’est ma vie. J’en ai ras le bol de m’adapter aux autres, sans cesse dans à me courber, de contenter les attentes scolaires ou sociétales. J’ai parfois envie de tout faire péter et de partir, me libérer de la pression de devoir être autre chose que ce que je suis. Mais parfois c’est surtout de ma tête que j’ai envie de me libérer. C’est pas possible de penser sans cesse sans exploser. Sans compter que le corona et le confinement je vis terriblement mal avec ces pensées arborescentes et négatives. Fin bref, je me ressens aussi dans la peur de la mort. Moi aussi le concept me pose question si j’ose dire…Ainsi que la vieillesse qui me pétrifie: cette dégradation permanente du corps. En tout cas si tu veux échanger, car c’est difficile de trouver dans son entourage une personne similaire, et bien je suis là 🙂
Rigaud
Trop d accord avec tout ça !!!
sophie
Merci beaucoup
Robinson
Bonsoir,
Je trouves certains éléments assez banaux et communs cependant certains plus prononcés et rares me ressemblent énormément.
J’avoue ne pas savoir quoi penser de cette découverte. Est-il bon au fond d’avoir cette faculté en plus qui si on regarde la grande majorité des personnes la possédant finissent par s’en épuiser.
D’avoir ce sentiment de différence profond est pas toujours simple surtout lorsque l’on est jeune.
Merci pour ce petit article plutôt bien référencé!
Et désolé pour les fautes
Mp
Coucou,
Je suis en pleine crise de je sais pas quoi
J’ai écrit comment faire quand ça va trop vite dans ma tête et je suis tombée sur toi Sophie. Je n’ai pas encore parcouru ton site mais comme j’ai besoin d’aide j’ai l’impression d’avoir toqué à la bonne porte…
Pendant longtemps je pensais que je ne pensais pas (lol) que j’étais dans la contemplation et le moment présent.
Après j’ai compris que c’était peut être parceque je pensais trop vite et que je n’arrivais pas à formuler / comprendre mes pensées
Et ce soir, en plein lucidité et sans l’aide d’aucune molécule, je hurle, je frappe je gribouille à en avoir mal à la main.
Mes pensées vont trop vite, elles sont peut être coincées en boucle dans ma tête… j’en sais rien vu que je les comprends pas.
Ça va trop vite
Comme un manège qui s’emballe
Je veux pas le ralentir, ça me dérange pas
Je veux le comprendre, mon cerveau.
Bisous à tous
Plaie mobile
Bonjour.
Très intéressant article !
Je m’intéresse au sujet depuis ma séparation il y a 4 mois, d’une femme très probablement manipulatrice narcissique.
Je notais mentalement chaque mot ou phrase qu’elle prononçait. Je savais à quel endroit on était, nos positions respectives.
Mon cerveau travaille toujours, en permanence, à toute vitesse, même la nuit…. Toujours à décortiquer ce que je vois, ou entends. Combien de fois m’a tu on dit d’arrêter de penser !
J’ai depuis tout jeune une propension aux jeux de mots, calembours, etc…. Je déforme les choses pour trouver les doubles sens, au risque d’énerver mon entourage.
Je me sens tellement en décalage ! Même avec un entourage, je me surprends à être en retrait, à analyser chaque propos. Il m’arrive de juger ces gens comme étant
futiles, dans l’erreur de la vie.
A force, c’est épuisant ! J’ai fait appel à une psychologue, je parle d’une chose, d’autres idées arrivent en même temps, je fais la remarque, elle est totalement surprise. Elle aussi me dit que je pense trop, quitte à voir la réalité à travers un prisme….
Et tout ça m’empêche d’être heureux, trop en décalage, et ma vie de couple est catastrophique….
Merci pour votre article !
sophie
Bonjour
Merci pour votre commentaire. J’espère que vous trouverez sur ce blog des réponses et des outils pour mieux comprendre votre sensibilité. Je reste également à votre dispo si vous souhaitez en discuter : http://www.dubonheurenbarres.com/appel-decouverte
Hichem
Salut, je tombe sur ton article après avoir fait une recherche sur comment moins penser et je me vois complètement dans ta description et plus encore j’ai reconnu ma femme qui l’est certainement un peut plus que moi par le fait qu’effectivement elle est hypersensible à la beauté de certaine chose et son hypersensibilité (chose que j’ai toujours refoulé chez moi par peur de paraître trop ”fragile au yeux des autres” même si depuis quelques semaines j’ai décidé d’arrêter de me “brider” et effectivement j’apprécie beaucoup plus les choses et la vie d’une certaine manière ) cependant je n’est pas lu les livres que tu as présenté au début, à tu trouvé la solution pour réfléchir moins ? Ou trouvé une manière de canaliser toutes ces réflexions ? Je suis très fatiguée mentalement et je n’arrive pas a me concentrer quand je fait une activité importante. Dont une bien précise, qui demande vraiment beaucoup de calme et concentration (chose qui ne sont pas compatibles quand tu réfléchis trop car le calme entraîne les réflexions). Bref, c’était un plaisir de te lire et j’espère que tu pourra/sauras me répondre. Merci à toi
sophie
Bonjour Hichem, un grand merci pour ton commentaire.
Hésite pas à consulter cet article : https://www.dubonheurenbarres.com/10-methodes-pour-stopper-tes-ruminations-incessantes
Il parle justement de comment calmer ce mental incessant.
Je reste à ta dispo si tu souhaites plus d’informations.
Freesia
Une expression me vient pour me décrire, mettre la charrue avant les bœufs ? !!! Je suis déjà dans l’après quand les autres sont encore sur le problème à résoudre. Je m’ennuie dans mon travail comme je m’ennuiait déjà à l’école. La lenteur d’esprit de certains m’exaspère. Et je suis une éponge à sentiment. Je ressens l’ambiance, l’émotion, l’humeur des autres. Je devance les interrogations des autres, “mais tu ne m’as pas laissé finir ma phrase…”!!! C’est inutile car je pressens ce que l’on me demande…. Mon odorat et mon ouïe sont au top…. Bref je me suis toujours sentie en décalage par rapport aux autres. J’ai 47 ans; Et les chiens ne faisant pas des chats, ma fille a les mêmes “caractéristiques” .. Je voudrais lui épargner les remarques, les échecs… J’adore sa maitresse de primaire (cm2) qui m’a dit que ma fille a une réflexion, vision différente mais qui enrichie la classe. Le fait qu’elle semble ne pas écouter et gribouiller en classe, ne la dérange pas car ses excellents résultats scolaires sont là pour prouver le contraire. Sa maitresse l’accepte mais comme elle le dit si bien au collège sa “différence” sera peut-être moins tolérer. Et cela me fait immensément peur; Je me rappelle un souvenir de primaire ou l’instituteur m’avait assené un violent coup sur la tête car je regardais dehors au lieu d’avoir les yeux rivés sur le tableau….. après j’ai joué au mimétisme…. Car il ne suffit pas de mettre un nom sur une particularité, il faut ensuite accompagner mais comment ? merci de vos lumières
Pamela
Wouah je me retrouve totalement. Enfin je mets des mots sur tout ça. Ça me rassure de ne pas être seule et de pouvoir mettre un nom sur toutes ces choses qui me caractérise et qui me perturbais autant et que j’essaye de cacher. Merci
Cédric
Bonjour, on m’avait dit il y a quelques temps que j’étais haut potentiel. J’ai fini par faire des recherches et hier soir en découvrant la vidéo youtube de David Lefrançois cela a décrit totalement celui que je suis et ce que je vis au quotidien. Le titre de la vidéo “L’enfer des hauts potentiels” est d’ailleurs bien choisi. Cet article n’a fait que confirmer mon ressenti. Ce cerveau qui tourne en permanence, cette hypersensibilité, ce yoyo émotionnel avec ces jours avec et ces jours sans (sans comprendre pourquoi / sans raison apparente), et j’en passe… sont très énergivores, et tout cela est très usant mentalement / moralement. J’aimerais tant trouver LA solution pour soulager tout cela, vivre plus sereinement, plus paisiblement. Alors je finirai par deux choses. La première, si certain(e)s sont dans mon cas et veulent échanger je suis partant, je sais ô combien ça peut faire du bien d’en parler à celles et ceux qui le vivent, et qui sont le plus à même de le comprendre. La seconde, est-ce que des pratiques comme la respiration et la méditation peuvent suffire à soulager ce phénomène ? ou faut-il pousser plus loin ? thérapie comportementale, cognitive et émotionnelle ? hypnose ? autre ? Merci d’avance pour votre retour.
sophie
Bonjour Cédric, merci de votre commentaire et de votre proposition d’échanger avec d’autres hauts potentiels ! J’espère que des personnes vous contacteront.
Des pratiques comme la respiration et la méditation sont très bénéfiques pour toutes personnes d’ailleurs, pas que pour les hauts potentiels. Il m’est difficile pour moi de vous répondre si cela peut suffire ou non, car à mon sens c’est à prendre en compte dans votre mode de vie globale : se connaître, comprend ses émotions, répondre à ses besoins…
Cela peut s’apprendre de différentes manières : thérapies, coaching, hypnose… Certaines personnes voient différents praticiens, d’autres un seul, d’autres pas du tout. C’est vraiment à chacun de voir ce qui lui parle le plus.
N’hésitez pas à me contacter ou à réserver un appel découverte si vous souhaitez en savoir plus.
Laurence
Bonjour j’ai toujours été incomprise j’ai 57 ans je sais lire et écrire depuis l’âge de 4 ans l’école a été pour moi une souffrance je m’ennuyais je n’ai jamais eu d’ami de mon âge je suis très solitaire hypersensible mon cerveau est toujours en activité
RaMa
Superbe, merci pour cette initiative. En effet le plus important est de s’observer et comprendre comment on fonctionne. Ce questionnement a l’avantage de nourrir une curiosité et un intérêt débordant pour la vie dont on fait partie. J’ai eu la ‘bonne idée’ de develloper mes sens, comprendre la gestuelle, et découvrir les clefs de l’esprit. Celà dit comme le disait spiderman, ‘un grand pouvoir implique de grandes responsabilités’ …LOL et je me retrouve à présent heurté de plein fouet à une dure réalité que seuls quelques rares initiés et cercles ésotériques peuvent découvrir, sans compter une longue période où j’ai eu des accoufènes violent car novice, je n’avais pas encore compris l’importance que le mental passe par le coeur, j’étais encore dans la projection, résultat je captais beaucoup trop de choses je ne pouvais plus traiter l’information et devait m’enfermer dans une pièce noire 30min avant de retrouver un apaisement. Attention le chemin est semé d’embûches et la frontière est mince entre l’illumination et la déviance. C’est en cela que les personnes sensibles qui sont décrites dans cet article, sont des maîtres ( pour la plus pars maintenus dans des vibration basses afin qu’il ne puissent en prendre conscience et se manifester.) Car il n’y a qu’avec un cœur pur, une empathie forte et une concience
de la relativité du temps et de l’espace , que l’esprit peut évoluer en toute authenticité et en harmonie avec l’intelligence qui régit la nature. Eh oui ce n’est peut être pas le dieu auquel on pense qui interdit le fruit de la connaissance… bravo vous faites partie des rares êtres à avoir gardé la capacité d’être multidimentionel, même si c’est pas facile tous les jours. A notre image, le coeur des gens, le monde est vaste, l’univers encore plus et n’est-ce pas le plus beau des cadeaux que de pouvoir faire partie de cette formidable aventure de l’existence à laquelle nous contribuons tous sur des plans différents. Je suis ‘juste’ là, merci d’être <3
Estéban
Vraiment merci ,d’avoir trouver des mots et des phrases compréhensible sur ce que je ressentais , j’ai 16 ans et depuis quelques mois ces pensées sont de plus en plus forte et régulière , la je viens de rentrer d’une soirée et je sais pas ce qui m’a pris j’ai que fais pleuré tellement mes pensées et mes sentiments était profond , bizarre … . J’ai donc cherché a savoir ce que j’avais et je suis tombé sur ça , ça ma calmer apaisée de voire que je suis pas du tout le seul . Je sais pas ce que j’ai exactement j’ai un peu de tout surtout , le fais de pensée trop , de se poser des dizaines de questions a mille kilomètre heure sur tout et n’importe quoi parfois même sur mes propres sentiments et tout ça . Voila en tout cas , merci pour cette article qui m’a aidé . Et comment on peut soigner , calmer ça ?
Garello
J’ai tellement l’impression de le retrouver dans ta description… c’est dingue!
Meyer
Merci Beaucoup
Villenave
Bonjour
Je ne sais pas quoi dire tellement tout ce que vous avez dit est la représentation même de mes pensées ça fait des années que j’essaie de mettre une image et un nom sur ce que je suis, sur m’a façon de penser et la j’ai trouvé toute les réponses et comme vous avez dit on pleure pour tout et rien et bien en lisant tout ça je n’ai fait que pleurer.
Pour moi c’est très dur de vivre avec hypersensibilité ça m’empêche de faire énormément de chose dans ma vie et de profiter de tout les merveilleux instant donc elle est composée et dans ma vie sentimentale c’est très dur je n’arrive pas à vivre pleinement le moment présent
Donc un grand merci d’avoir mis tout ça par écrit pour nous aider à comprendre notre situation
MERCI!!
sophie
Merci à vous pour votre commentaire. N’hésitez pas à lire des lires sur le sujet où vous faire accompagner pour mieux vivre avec ce tempérament.
Yoan
Bonjour,
C est comme une évidence votre articles. Mon curseur est plus ou moins placé différemment selon vos sentiments. Mais dans la Globalité c est ça…complètement ça !
Le passage où vous n arrivez pas à vivre l’instant présent … c est « malheureusement » vrai.
Un voyage par exemple..
Voir Futur :
J adorerai partir dans tel ou tel pays. Ça doit être génial etc..
Présent :
Je ne vois pas l’interêt, oui ba on va faire tel ou tel activité. Et puis on va revenir.
Mes amies me disent : « tu as de la
Chance » et je ne la voit pas.
Revoir le passé :
Et puis quelque année plus tard, ha ba oui c est vrai c était quand même chouette ce voyage, mais j ai pas assez profiter …
Merci pour votre partage. !!
sophie
Merci de votre commentaire ! Votre exemple du voyage est tellement parlant pour moi !!!
Aïssé
Hello! Merci pour ce contenu super enrichissant ! J’ai pris énormément de plaisir à le lire et me suis reconnue dans pas mal d’aspect. Ça m’a d’ailleurs beaucoup inspirée. Bonne continuation
sophie
Merci beaucoup de votre lecture et de votre témoignage. Belle continuation également.
Emilie Rosamilia
Bien résumé, tout y est, ou presque, bien écrit, merci, je vais partager à mon entourage pour qu’ils comprennent ce que c’est d’etre SM (surefficient mental)
sophie
Merci
N’hésitez pas à nous faire part du retour de votre entourage
Zab_Paris
Bonjour, je me reconnais largement dans ce descriptif, merci !
Je voulais savoir, est ce que cela expliquerait ma manie de dire des choses que je SAIS ne pas devoir dire ?
Ma compagne m’a demandé explicitement de ne pas lui donner une information (technique), et je n’ai pas pu m’empêcher de lui donner quand même 10mn après. Cela l’a blessée. Pourquoi j’ai fait ça ? Je n’ai aucune explication.
sophie
Bonjour
Merci de votre réponse. Je n’ai pas assez d’informations pour confirmer ou infirmer que cela vienne de votre sensibilité, ni vous expliquer pourquoi vous avez fait cela. Il y a plusieurs facteurs envisageables et comme chacun a sa propre sensibilité il me faudrait avoir un échange réel avec vous pour vous aider à comprendre cela. Si vous en ressentez le besoin, n’hésitez pas à prendre rdv avec moi.
TESSIER
je pourrais en écrire des pages mais je crois que ……juste merci de me faire comprendre que je ne suis pas seule, que je ne peux changer mais que j’ai le droit d’être moi….merci
sophie
Merci à vous de ce retour <3
Collin
Merci pour cet article intéressant.
Je comprends tout à fait, personnellement, je commence à en avoir marre d’être comme je suis et parfois, je suis fatigué de vivre avec moi même… j’aimerais être normal, seulement qu’est que la normalité ? C’est ce que l’on nous a montré étant jeune ? Mais si nous étions différents, c’est nous la normalité donc pourquoi vouloir devenir “normal” ? En fait, il faut réussir à s’accepter comme on est, plus facile à dire qu’à faire car quand on chiale pour un “rien” pour des vidéos, des films, les actus, une chanson, un lieu, des personnes que l’on connait ou pas et simplement ce que l’on voit et qui réveille une émotion au plus profond de notre coeur, cela devient compliqué de se sentir “normal”.
Côté boulot, idem, dès que j’ai fait le tour des 80% fait en 20%, je me lasse régulièrement donc je n’ai jamais mis plus de 6 mois pour faire le tour d’un travail (souvent en quelques semaines ou quelques mois) et on me dit régulièrement que je ne suis pas foutu de garder un travail. En fait, je peux être méchant dans ce cas et répondre que je ne suis pas un robot comme eux et que je ne peux pas faire quelque chose si je n’apprends plus grand chose, on apprend toujours mais la courbe de progression s’effondrant, cela devient bien moins intéressant. Le seul domaine que je conserve depuis 20 ans, c’est ma propre agence web enfin digitale on dit maintenant et cela car j’ai pu travailler sur plein de projets différents, commencer quand je le souhaite et arrêter aussi quand je le souhaite sur des missions courtes pour ne pas avoir le temps de se lasser, enfin pas trop.
Même les gens, au bout d’un moment, quand j’en ai fait le tour, je commence à me lasser, les collègues en particulier. La routine du ça va ? le matin, tous les jours comme un jour sans fin dans les mêmes locaux, le même trajet, la même maison, les mêmes voisins…. beuhaaaaaa j’ai horreur de ça… si je pouvais changer de pays à chaque mission, je serai heureux, si je pouvais partir avec l’équipe de Star trek, l’entreprise pour visiter l’univers, ça me brancherait en fait, vers l’infini et l’au delà 😀 bon ça fait un peu plus Toy Story là en fait.
Je m’arrête sur cette touche d’humour pour dédramatiser la situation, on est comme on est de toutes façons donc autant faire au mieux avec ce que l’on est, en se connaissant déjà, en s’acceptant puis avec de petites victoires, regarder le chemin parcouru, et ne jamais s’arrêter d’avancer car non nous ne sommes pas nuls, nous sommes juste différents…. comme tout le monde en fait. Bon courage à vous 🙂
sophie
Bonjour Collin.
Merci de votre témoignage. Je ne crois pas que la “normalité” existe réellement. Chacun est différent et fonctionne à sa manière et c’est en cela que c’est intéressant de découvrir son propre fonctionnement. La question n’est pas de savoir si vous êtes capables ou non de garder un travail, vous le garderiez si vous en aviez envie et s’il vous animait. Vous aimez la nouveauté, apprendre et découvrir des choses et le monde a besoin de gens comme vous tout autant que de gens différents de vous. Ca peut paraître très bisounours mais je suis convaincue que chacun est comme il est pour une raison particulière. Et cette raison est ce qu’il apporte au monde 😉
jeanne malika
Bonjour cela fait tellement du bien d’avoir enfin une compréhension de son fonctionnement.
C’est une souffrance depuis que je suis petite. Déjà en CP çà ne passait pas avec l’institutrice, l’éducation nationale m’a orienté en IME. Et je suis allée dans une CP d’adaptation avec des enfants en situation de handicap…! ceci dit je me suis sentie super bien!!!!, et la nouvelle maitresse était tellement adapté !! qu’en quelques mois , moi qui ne savait ni lire ni écrire, j’ai rattrapée je lisais de façon excellente!! avec une très belle maitrise des mots.
Suite à cela ma famille s’est révoltée et l’éducation nationale m’a remise en CE1 directement.
Mais cela reste un trauma… plus tard des difficultés relationnels suivie de moqueries quasiment toute ma vie sur ma façon d’être et de communiquer! plutôt nature et spontanée…
j’ai fait 15 ans d’analyse et ensuite encore de la thérapie pour me rendre compte à chaque fois que je n’étais pas bête, et qu’au contraire j’avais de belles qualités et du potentiel intellectuellement parlant.
La preuve je suis devenue éducatrice-spécialisée… C’est en rencontrant une coach spécialisée dans les émotions et les relations que j’ai commencé à comprendre mon cerveau… qu’il va très vite, que je suis hyperactive dans le sens dynamique et que si ça ne va pas, c’est toujours en lien avec des émotions car je suis constamment dans l’émotion… mon curseur est élevé, et il le sera toujours… je suis un peu surprise , contente, excitée, énervée, en colère, et un peu triste de comprendre maintenant à 45 ans….. mais c’est aussi de la joie car sans émotions la vie est triste!
sophie
Merci Jeanne de votre témoignage. Il n’y a pas d’âge pour comprendre son fonctionnement, et je suis heureuse de lire que vous avez réussi à mettre des mots sur le votre.
Valérie
C’est tellement ça !
Tu le dis avec tellement de douceur et de simplicité… c’est touchant
sophie
Merci beaucoup. <3
Duculty cindy
Cela fait quelques mois que j’ai commencée à me poser des questions sur moi même.
Au final, j’ai réalisée quelques recherches pour comprendre mes differents comportements et attitudes qu’il m’arrivait d’avoir…
C’est la que je suis tombée sur des article qui contenait le mot “hypersensible”, j’ai donc voulu en savoir plus au niveau des “symptome” pour le reconnaître.
Et je me suis retrouver, c’est comme ce que vous ecriviez, j’ai eu l’impression detre plongée a travers vos phrases et que c’était moi qui les écrivait.
Je l’avoue je ne vais pas bien en ce moment, plus le temps passe plus j’ai du mal avec moi même et ma vie.
J’ai envie de consulter pour en parler et pour que l’on puisse m’aider mais je n’arrive pas a avoir le temps.
sophie
Bonjour Cindy,
Je vous remercie de votre message. Je suis navrée de lire que vous n’êtes pas bien en ce moment. N’hésitez pas à réserver un appel découverte afin que l’on puisse discuter ensemble de votre situation.
Anne-Marie T.
Merci Sophie pour cet authentique article <3 !
Je ressens de la joie de prendre le temps de te lire à nouveau 🙂
Je te souhaite une jolie journée,
Anne-Marie
sophie
Merci Anne-Marie !
Ravie que cet article t’ai parlé 😉
Belle journée aussi
Françoise L.
Merci beaucoup pour ton article, les choses s’éclairent petit à petit pour moi et je vois plus clair.
Je chemine de plus en plus vers la compréhension de mon hypersensibilité.
Bravo , tout est dit !
sophie
Merci Françoise. Je te souhaite de belles aventures avec ton hypersensibilité.
Urlacher
Bonjour à tous,
Drôle de sensation toutes ses informations qui arrivent dépareillées et qu’on arrive pas à contrôler…
Envie de faire tellement de choses, et ne pas pouvoir les concrétiser.
On se sent bien seule dans son cerveau qui nous nargue constamment.
Il y des jours ou l’ennui dans ma tète est omni présent , même au travail que je pourrais en pleurer.
Bon courage à tous
sophie
Bonjour
Je vous remercie de votre témoignage et comprends votre ressenti. N’hésitez pas à vous abonner à ma newsletter pure recevoir plein d’outils afin de mieux vivre sa sensibilité.
https://www.dubonheurenbarres.com/inscription-a-la-newsletter
Urlacher
J’ai aussi l’odorat très développé.
sophie
Est-ce une difficulté pour vous ?
Sergine
Je suis tombé grâce à une recherche que j’ai faite sur Google “hypersensible ce monde m’ennuie ” je me retrouve dans chaque situation évoqué. C’est complètement fou de savoir que nous sommes pas seuls et de se dire qu’il y a des personnes dans ce monde qui vivent ce que nous vivons donc super bien placé pour nous comprendre. Ont ne se sent plus seuls. Merci beaucoup d’avoir répondu à mes interrogations. J’espère de tout coeur que toutes ces personnes qui vivent avec cette hypersensibilité trouveront un équilibre et pourront intégré cette qualité si ce n’est déjà fait a leur vie afin de s’épanouir pleinement tout au long de cette dernière.
Force et courage a tous!
Que l’univers nous donne la force d’être heureux ainsi.
S.M
sophie
Un grand merci de votre message. Rassurez-vous, nous sommes nombreux à être hypersensibles 😉
Comme vous, je souhaite que chacun trouve son équilibre et comprenne son fonctionnement. C’est ce qui me tient à coeur de partager à travers ce blog et mes accompagnements.
J’espère que cet article vous a donné des réponses afin de transformer ce sentiment d’ennui.
Marie
Je me sens zèbre, sureficient, HP. Le nom que je mets dessus n’a pas d’importance, et je n’arrive pas à choisir quel mot je souhaite mettre dessus. Mais toute la description que l’on en fait m’ont fait ressentir que j’appartient à cette famille.
C’est comme si c’était plus clair pour moi.
Je mets toutes les pièces du puzzle ensemble et je comprends ce qui se passe en moi. Mais j’aimerais encore plus m’aider et m’accompagner à me découvrir et trouver une paix intérieure, un équilibre et réellement en créer un souffle de vie.
Les témoignages et l’explication de la personne sur ce site m’ont ouvert le coeur et le cerveau. Le vent me fait du bien. Je me sens unpeu libérée et je ne comprends pas pourquoi ce n’était pas aussi clair pour moi avant. Mais parfois faut se laisser aller et ne pas toujours vouloir comprendre.
Le plus difficile pour moi je pense sera que j’apprenne réellement et profondément à accepter mon présent, le vivre à 100 pourcent. J’aimerais apprendre aussi à accepter l’homme avec qui j’ai décidé et je décide tous les jours de vivre avec car je l’aime profondément. J’aimerais accepter aussi ses choix, ses limites, son niveau d’exigence, son langage d’amour.
J’en veux toujours plus dans ma vie et cela m’épuise et parfois me rend triste.
Je suis tellement heureuse et je le ressens, j’en ai les larmes aux yeux et la boule dans la gorge.
Merci à vous d’avoir partagé , la personne qui a écrit cet article et les personnes qui ont témoignées.
Merci à la vie !
sophie
Merci à vous de ce commentaire sincère et très touchant.
Jean-Luc
Pfiu ça décoiffe ici.
“on est comme on est.” 45 ans que je souffre d’être neuro atypique et 15 ans que je travaille plus qu’à “Moi” psychologue, psychiatre et surtout des dizaines de livres lu et relus, annoté… Je suis même inscrit en médecine chinoise histoire de voir si la médecine orientale pouvais m’aider après avoir stoppé les antidépresseur et autres anxiolitiques pour commencer le Tai Chi Chuan.
C’est grâce à cet art martiale que j’ai enfin pu allié un peu de paix et de calme dans ce cerveau sans cesse en état d’alerte ! Inutile de dire que cela m’ a tt de même pris 7 ans avant de ressentir l’énergie (Qi). Alors évidemment cela n’a pas tout solutionné (faut pas rêver) Mais il est certains que moi cela m’a aidé à être par moment dans le moment présent et à découvrir que l’on pouvait atteindre certains états de non pensé (ça dure jamais rassuré vous) J’ai même du mal à méditer réellement sans bouger… Je viens de raté mon examen de fin de cursus donc une nouvelle année s’offre à moi pour devenir meilleur. Et meilleur dans quoi ? Je connaissais tt par cœur et oui, ce sont bien les émotions qui sont venu foutre le brun !! Tremblement, transpiration et cerveau qui mouline à 8000… J’étais déjà dans le “que vas t’il se passer si je réussi ?” Question auquel je ne trouve jamais de réponse lorsque mon psy me la pose…
Voilà mon petit témoignage. Un instantané après lecture de l’article et de quelques témoignage…
Comme tout humain sur Terre nous méritons d’être heureux alors comme par ce genre de moyen on peu découvrir que autres comme nous ressentent et vivent des choses similaire et quand plus on se sent moins seul… Et bien merci Sophie et à vous tous
et autorisons nous à nous exprimé
sophie
Merci pour votre témoignage spontanée et sincère. Pour mieux vivre vos émotions lors d’un examen, vous pouvez essayer la préparation mentale ou la sophrologie. N’hésitez pas si vous avez besoin de contact !
Stéphanie
Je ne sais pas si c’est une chance de ressentir ses émotions puissance 1000, tout est tellement démultiplié : odeurs, sons, vision, intonations, expressions faciales, joie, colère, tristesse, bonheur, malheur, climat…. Pleurer à chaudes larmes dans un édifice majestueux submergé par la beauté du site.
Frôler la déprime ou l’anxiété et se dire qu’en faite c’est tout simplement notre fonctionnement de se sentir à fleur de peau à chaque instant.
Même de l’eau pure nous la filtrons…
sophie
Merci pour ces très jolis mots.
Je dirais que c’est comme tout, ça a ses avantages et ses inconvénients 😉
Fleurot
Le point positif dans cet article, est de voir le nombre de personne qui se reconnaissent dans celui-ci, et je trouve cela dommage que nous n’échangions pas à se sujet entre nous même justement, personnellement je n’ai aucune personnes qui me comprend ou qui comprend qui je suis et grâce à cet article j’ai pu non seulement me reconnaitre mais aussi comprendre que je ne suis pas seule, peut être pourrions nous nous découvrir ensemble ? j’ai toujours étais très distance avec tout le monde car pour ma part personne ne pouvait comprendre cet état d’esprit. je suis disponible et j’aimerai vraiment trouver quelqu’un comme moi pour échanger.
sophie
Bonjour
Je vous remercie de votre suggestion. J’organise justement des rencontres tous les deux mois sur Annecy à La Maison Gaïa. N’hésitez pas si vous passez dans le coin.
Lolo
wow avant j’avais l’impression que j’était le seul qui pense tout le temps a autre chose, le seul ceci, le seul cela… je suis soulagé d’apprendre que pleins de gens sont comme moi, je pensais être différent. mais il y a un truc auquel je pense : moi, quand je n’arrive pas a me concentrer, je pense a des beaucoup de chose, je n’arrive pas a arrêter de penser, mais moi, je pense constamment a des choses qui me font rigoler. par exemple, les oraux a l’école, pour moi c’est la pire chose qui existe, car à tout moment en plein exposé, je pense à quelque chose de drôle, et je me prend un fou rire, tout seul. Mais il y a pas longtemps, j’ai réussi un oral, sans bégayer, et sans rigoler. depuis, j’ai repris plus confiance en moi. Et j’arrive a de plus en plus me concentrer. en tous cas, merci beaucoup pour avoir écrit cet article !
sophie
Merci de partager votre expérience personnelle, je suis certaine que vous n’êtes pas seul dans ce cas là. Bravo en tout cas pour votre oral, c’est super !
Pierre
Bonne approche…positive. Personnellement j’ai découvert cela sur tard…j’en souffre énormément dans le cadre de mes relations amoureuses..je dirais que ça m’a bouffé la vie. Quand tout va bien c’est énorme et communicatif…quand tout va mal…quand je rentre en dissonance et que l’émotionnel prends le dessus…je consomme une énergie dingue à essayer de pas déborder…je finis par devenir obsessionnel et dépressif…oui je me sent différent mais non je ne vis pas bien cette acuité et cette dépendance qui m’ont amenés dans mes côtes les plus sombres et perdre l’estime de moi…merci en tout cas pour cette mise au point…bien à vous
sophie
Bonjour et merci de votre sincérité. Je comprends complètement votre ressenti. J’ai moi-même rencontré des difficultés dans ma vie amoureuse et accompagné beaucoup d’hypersensibles qui en traversaient également. J’ai souhaité me former à la thérapie de couple et la sexothérapie, afin d’aider les hypersensibles dans la compréhension d’eux-mêmes et de leur sensibilité au sein de relations intimes et amoureuses.
Claire
Je viens de lire votre article. C’est totalement moi !! J’ai lu car j’ai besoin de comprendre. Je suis fraîchement divorcée et je pense que ma surdouance émotionnelle et cognitive ne m’a pas facilité la tâche dans ma vie. Je me sens seule dans les soirées, les banalités me gonflent, avoir de projets me boostent…. Je comprends beaucoup de choses très vite, je décode les choses, trop.
Comment faire pour m’occuper de moi, ne plus chercher à “analyser” tout…?
Je vous tiens au courant si je trouve des pistes de solutions
sophie
Bonjour Claire
Merci de votre témoignage qui fait écho pour moi. Je n’ai pas encore trouver le bouton off à temps plein, mais grâce à différents outils de coaching et PNL, j’ai trouvé des clés pour mieux s’occuper de soi et de son bien-être mental. Je serais ravie de vous aider à trouver celles qui marchent pour vous.
Muriel
Bien sûr tout ce que tu écris, c’est moi aussi !
Mais est-ce que beaucoup ne sont pas comme ça ? Est on vraiment si hors norme ?
Quand la psychologue de mon fils m’a décrit son fonctionnement, je l’ai regardée et lui ai dit « mais tout le monde est un peu comme ça non ? »
Elle m’a regardée et n’a rien dit.
J’étais aussi un zèbre ?
J’ai passé plus tard et validé le test de MENSA. Je me suis immédiatement convaincue que j’étais en bas de fourchette.
Bon, bref, toujours du mal à analyser et admettre ça. Je me sens fondamentalement insecure alors admettre que je suis hyper-tout c’est pas simple. Les vieux démons de la dévalorisation, des idées suicidaires reviennent régulièrement.
Merci de cet article et des bisous à tous les zèbres ✨
sophie
Bonjour Muriel
Bravo d’avoir passé le test pour mieux comprendre votre fonctionnement. Une fois le résultat obtenu, il est normal d’avoir un travail d’acceptation et de confiance en soi pour apprendre à vivre avec ce fonctionnement. N’hésitez pas si vous souhaitez en discuter.
Manon
Oui c’est une force. Oui on peut tout faire. Oui on peut même réussir à le conscientiser, à le dompter. À ne plus en vouloir aux autres de ne pas être au même niveau. À ne plus avoir honte de penser qu’on est « trop » intelligent. À même trouver du plaisir et du bien être d’évoluer avec des « petits » sujets. À apprécier parler de choses pas très intéressantes avec des gens qui ne sont certes pas branchés au même endroit dans la complexité mais au moins branché sur des valeurs qui compte pour nous : la gentillesse (oui c’est niai mais c’est rare et tellement nécessaire), la sincérité, la loyauté, l’amour, la bienveillance tout simplement. Et puis d’un coup ils nous déçoivent, de bêtise, alors qu’on les aime tant et qu’on sait qu’ils nous aiment. Bref. Je me suis égarée. Ma question est plutôt maintenant qu’on accepte, qu’on trouve même le moyen d’être vraiment bien dans des circonstances pas forcément « intellectuelles » mais juste simples et agréable. Quand on a passé le cap de pouvoir apprécier vivre juste comme tout le monde (sans besoin d’être stimulé intellectuellement). Finalement comment fait on pour trouver un endroit où on peut l’être. Stimulé. Justement. Toujours besoin de parler en profondeur. De choses qui viennent toucher le cœur des « problèmes » des uns et des autres. De venir toucher là où est le traumatisme des autres. Et on t’aspire pour ça. Et toi tu en a marre de faire ça. Parce que c’est pas ta place ni ton rôle. Que tu sais que tu es juste en train de nourrir ton besoin à toi d’intellectualisation (je sais même pas si ce mot existe). Et tu t’en veux encore plus de faire ça que les gens te remercient pour ça! Ils sont là pour juste une bonne soirée, boire un coup. Et toi tu peux pas t’empêcher de psychanalyser parce que sinon, en vrai, au fond, tu t’ennuie.
Oui je reviens à la question. Comment on fait pour arrêter d’avoir peur de soi et de ce qu’on peut faire aux autres avec ce « potentiel » ou appelez le comme vous voulez.
Toujours, percer les gens. Toujours aller sur leur fond en creusant creusant creusant. Et ils craquent et ils te remercient. Et tu te dis « mais qu’est ce que je suis en train de faire ». Je ne suis pas un professionnel, le sujet psychologique et grave, important en tout cas. Et précisément le cœur de l’essentiel au final…pas juste important. Je me dis que je fais du dégât. Je n’arrive pas à m’arrêter de faire ça. J’ai peur de moi et de ce que je fais aux gens. Ils sont juste venus passer une bonne soirée. Ils finissent par me parler de leurs trauma. Mais c’est moi qui les y ai amené. Et moi je ne suis pas formé. Je veux arrêter de faire ça. Ils me remercient c’est le pire. Je fais peut être plus de dégât. Peur de moi.
Qu’on soit bien clair, je ne relis même pas mon message, tellement j’ai bien conscience que je ne sais même pas ce que je voulais écrire au début et que c’est parti dans tous les sens au milieu.
Ni queue ni tête. Mais la conclusion, il aurait fallu commencer par ça, est le seul truc qui compte dans mon message. Je reformule histoire d’aider :
Je m’improvise psy. Je ne suis pas psy. Les gens me remercient et m’aiment pour ça. Je crois que je suis néfaste. Je veux arrêter. Je suis flippee car c’est ce qui me nourrit.
PS : je suis une bille en orthographe. Je sais que ça va en agacer bcp. A juste titre. Mais je largue comme ça vient et je n’ai pas envie de faire l’effort pour être très franche. Entre nous la langue française est bien trop compliqué ! Non d’accord c’est vrai je fais pas l’effort parce que ça ne me dérange pas. Pardon.
sophie
Bonjour
Je vous remercie sincèrement de votre message et de votre authenticité. Je ne pourrais pas répondre à votre demande en vous disant simplement quoi faire, tout simplement car ce n’est pas à moi de le faire. En revanche, je peux vous accompagner pour vous aider à trouver votre équilibre entre ce besoin d’être “psy” (je reprends vos mots) pour les gens et la peur que vous avez d’être néfaste. Il y a de multiples possibilités pour cela et ensemble nous pourrions trouver celle qui vous convient le mieux. N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez en discuter : sophie@dubonheurenbarres.com
Emma
Coucou Manon !! J’ai trop aimé ta franchise et j’ai trouvé ça incroyable que tu t’ouvres et que tu en parles comme ça, je sais que c’est pas facile.
Merci encore !
Durand Marie
Tout est tellement exactement ainsi dans ma tête, mais du coup comment fait on pour vivre ? comment évoluer dans ce monde d’hyposensibles ? c’est pas possible quoi que je fasse je suis en décalage avec tout, je trouve ma sensibilité merveilleuse et tellement humaine… Mais lorsque je m’autorise à être qui bon me semble il y a toujours des regards, des mots, des expressions ou situations qui viennent me remettre à ma place de paria. Je n’ai rien de plus à dire que les personnes au dessus, car vous avez pris le temps d’y mettre les mots parfaits. Juste, je n’ai aucune envie de mourrir, mais suis je la seule à parfois me dire que la mort est la seule chose qui mettrait fin à ce tourbillon incessant et douloureux ? Pourquoi personne autour ne le comprend ? pourquoi je n’ai pas le droit d’être comme ça ? comment quelque chose qui touche tant de gens est si méconnu, rabaissé et raillé ? c’est si mal que ça de pleurer quand on écrase un gendarme ? de culpabiliser toute la journée en se remémorant le bruit que ça a fait ? Je sais bien que tout ceci est étrange mais je crois bien que pour le première fois quelqu’un ici aura peut être déjà vécu ça et comprendra… Je me sens seule. Merci pour cet article qui m’a permit de voir que je ne l’étais pas tant que ça. Existe t’il des médecins ou personnes spécialisées qui peuvent coacher un hypersensible pour qu’il arrive à vivre ? Tant de questions, et me voilà à écrire un monologue à des gens que je ne connais pas dans l’espoir de changer le moindre détail de ce quotidien si lourd..
J’avais encore écrit plusieurs lignes, mais je crois que je devrais arrêter et simplement remercier ceux qui liront, et m’excuser si ce n’est pas un commentaire utile, voilà.
Cet article à apaisé un peu mon esprit et c’est agréable de se dire que d’autres personnes voient les choses ainsi, ou êtes vous ? pitié entrez dans ma vie et soyons amis ! Bon courage à tous et surtout merci, car je pense que cette façon de voir le monde représente l’humanité dans ce qu’elle a de plus pur et humain, et que nous devrions tous être plus sensibles.
A mes yeux je ne suis pas hypersensible, je suis humaine. Les autres sont hyposensibles et devraient travailler dessus.
sophie
Bonjour et merci pour votre témoignage. Je comprends pleinement votre ressenti en tant qu’hypersensible également. Vous avez tout a fait le droit d’être très sensible et c’est même une très jolie singularité. J’ai écris un article sur la manière de communiquer avec des non hypersensibles. Je pense qu’il pourra vous aider. Pour ma part, j’accompagne les hypersensibles à comprendre leur fonctionnement et mieux vivre cette grande sensibilité au quotidien. N’hésitez pas à me contacter.
Emma
Wow, je vous remercie énormément parce que grâce à vous et votre article, pour une fois, je me suis sentis comprise. Parce que le soucis, comme vous l’avez relevé plus tôt, c’est qu’on se sent extrêmement a coté de la plaque quand on se trouve avec des amis ou des personnes de sa famille qui n’ont pas, justement un fil de pensée en arborescence (faudrait voir ma mère quand j’essaye de lui parler de ce qui se passe dans ma tête !). Au lycée tout ça, (j’ai 15 ans !) c’est vraiment dur a supporter parfois, et mes amis ne comprennent pas mes sauts d’humeurs une semaine sur deux. Forcément j’ai tendance à me remettre MOI en question dans ces moments là, je veux dire, c’est moi le problème. Tout le temps. Des fois même quand il n’y a aucun rapport j’ai l’impression que c’est ma faute quand même. Ça fait un peu plus de trois ans que je cherche en vain a me comprendre parmi les sites, j’ai tendance à réfléchir beaucoup, donc forcement dépression, donc forcement un besoin constant de savoir pourquoi je suis si différente et bien sur, le fameux “qu’est ce qui ne va pas chez moi ?”. Le terme haut potentiel m’as moi aussi tout de suite mise mal a l’aise, parce que vraiment, a l’école ma moyenne est stable, mais rien d’extraordinaire. J’ai l’impression de percevoir le monde et les choses d’une manière vraiment différente voilà tout. Des fois je me sens incomprise, ou agacée, parce que j’ai l’impression que personne ne se soucie vraiment des choses importantes. Parfois j’ai du mal a me mêler aux autres a causes de ça, je trouve que tous ce qu’ils font est totalement futile et dépourvus de sens. J’en viens alors a me poser des tonnes et des tonnes de questions existentielles ! Forcément, ça plombe le moral, et je n’ai plus goût a rien. Je passe aussi mon temps a souhaiter être dans la tête de n’importe qui sauf dans la mienne. A vouloir trafiquer ma façon de pensée et d’être pour ressembler un peu plus aux individus qui m’entourent. Je me dis que c’est plus facile pour eux d’être heureux ou ancres dans le moment présent que pour moi. Moins de pensées, moins de chance d’être triste. Je ne sais pas vraiment si c’est vrais.
J’ai tendance aussi a dissocier les pensées et les sentiments que je classe en ‘normal’ dans le genre ” pensées ou sentiments d’une ado de quinze ans” par exemple, l’agacement quand je dois mettre la table ou des betises comme ça. Ou bien les ressentis etc que je classe dans ‘anormal’ parce que j’ai l’impression que personne ne les ressens comme moi ou ne pense comme moi. Par exemple, me sentiment de plénitude qui m’envahit et d’amour débordant qui m’envahit quand je regarde ma mère ou bien la mélancolie qui s’abat sur moi quand je penses trop au passé… Dans l’anormalité je classe aussi toutes les pensées existentielles de déréalisation et les pensées un peu hors contexte dans le genre ” est il possible d’inventer une nouvelle couleur ?”
Bref. J’ai tendance aussi a toujours vouloir être et faire plus. Je ne me sens jamais assez. Je fais de la peinture je lis beaucoup j’écris aussi. Je dessine, poterie, piano chant sport etc (oui je me vante un peu ça fait pas de mal) et dans chaque de ses domaines j’ai l’impression de ne pas être assez forte’ assez investis. A cause de ce sentiment j’ai constamment besoin d’être reconnus et qu’on apprécie ce que je fais. Des fois même, j’ai peur de faire certaines de ses activités seulement lorsque le résultat et apprécié et ça voudrait dire que même CA je ne suis pas capable de juste le faire pour être bien. Pour moi.
Je fais des crises d’angoisses et des insomnies parfois, je me demande si cela est lies à tout ça ? Ce n’était pas écrit dans l’article, donc sincèrement, vu que je ne suis pas capable de gérer mon stress c’est plus peur être due a ca.
Au fond je crois que je m’introspectre (je sais pas si le verbe existe) beaucoup trop et je veux beaucoup trop me ranger dans une case ou dans une catégorie. Je sais pas vraiment pourquoi. Peut être pour avoir l’impression justement d’être plus dans la norme. Peut être que mettre les mots sur ce qui se déroule des fois dans ma tête ça me permettrais d’en parler clairement aux autres ? De me rassurer dans le genre ”je suis pas folle, ouff”, ou de ne plus me sentir aussi seule et aussi a l’écart ? Toute personne est différente mais il y a différence et DIFFÉRENCE, pour moi.
Bon. J’aurais bien des tonnes de choses à dire en plus, mais il est tard et j’ai deja dis pas mal histoire de me vider l’esprit un peu, et je doute que mon commentaire soit lus un jour.
Je remercie encore la personne qui l’as écrit, parce que ces choses là souvent c’est plus ou moins tabous, et je lui souhaites une bonne soirée !
sophie
Bonjour
Merci de votre commentaire et de vos remerciements. Votre message me touche profondément.
Merci de partager ce qui se passe pour vous, je pense que d’autres personnes vont se reconnaître dans vos mots/maux. Moi la première.
Je comprends votre besoin de vous mettre “dans une case” pour mettre des mots sur votre tempérament. Parfois se mettre dans une case permet ensuite de mieux en sortir.
Vos “sautes d’humeur” peuvent être liés à plein de choses et j’espère que votre introspection vous permettra de mieux les comprendre et d’en identifier les déclencheurs afin de pouvoir les réduire petit à petit. N’hésitez pas à écouter l’épisode de podcast sur les émotions.
Vous n’êtes pas la seule à me parler de crise d’angoisses et d’insomnies. Je sais à quel point parfois tout est très fort (trop fort ?).
Je vous souhaite de mieux vous comprendre, je sais que vous trouverez plein de ressources sur ce blog et n’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez être accompagnée pour mieux vivre votre sensibilité.
Catherine
Chère Emma,
J’ai lu ton commentaire. Il m’a beaucoup touchée. Pas uniquement par nombrilisme mal placé – puisque la “vieille” que je suis (52 ans) se souvient d’avoir été une ado de 15 ans qui te ressemblait énormément, dans tes extrêmes émotionnels, tes questionnements, ta lucidité, aussi. Mais aussi parce que en plus de ça tu as une voix originale et puissante qui, je me répète, me touche.
Je ne suis pas voyante, je ne sais pas si tu vas parvenir à gérer ton émotivité et tes antennes “différentes”. Mais ces différences sont (aussi) des atouts pour que la route soit belle. Si tu apprends à t’accepter telle que tu es. Et, oui, ça prend du temps (j’y travaille toujours – mais bon, je suis partie avec quelques handicaps au départ, j’espère que ce n’est pas ton cas).
Je t’envoie plein de bonnes ondes. Je ne sais pas comment terminer sans devenir paternaliste (maternaliste?) ou chiante, mais voilà, plein de pensées positives pour toi. Prends soin de toi.
sophie
Merci pour votre message si bienveillant à l’intention d’Emma. C’est tellement gentil
Magali S.
Oh oui je me reconnais dans beaucoup de choses, même si pas toutes. Le sentiment que les autres sont au ralentis, c’est difficile en milieu professionnel. Mon plus gros problème social réside dans le fait que je vexe régulièrement les gens autour de moi sans le vouloir. Visiblement je ne comprends pas leur réactions que je trouve souvent très illogiques ou carrément stupides , et en réagissant spontanément je suis visiblement maladroite. Je mets le doigt sur leurs faiblesses ou erreurs, et quand je m’en rend compte c’est trop tard. Je ne pense jamais à mal mais les réactions q mon égard sont parfois très dures en retour.
Adeline
Bonjour
Je viens de lire la quasi totalité de ma vie depuis toute petite en 10 minutes.
Je n’en reviens toujours pas.
Mon conjoint passe son temps à me dire de mettre mon cerveau sur pose !
Même la nuit il ne s’arrête jamais.
Je rêve toutes les nuits !!! Rare sont les fois où ce n’est pas arrivé !
Et les émotions des gens… j’ai l’impression de les lire. Il m’arrive de me tromper mais cela est rarissime.
En revanche, garder des amis(es) est très difficile. Ou je finis par les exaspérer ou c’est moi qui m’en lasse.
En ce moment j’ai un problème relationnel avec l’entraîneur (femme) de mon fils.
Je sens que je ne lui plaît pas ! Sachant que mon fils est autiste et hypersensible, il a du mal avec sa façon d’entraîner.
J’ai voulu lui faire comprendre gentiment et surtout calmement (pourtant j’avais envie de lui hurlé dessus) qu’il fallait qu’elle soit plus empathique avec lui.
Eh beh c’est encore raté. J’ai encore dû être maladroite. Et donc pour finir mon exemple (je m’éparpille à tiens comme c’est bizarre ) maintenant je rumine depuis plus de 24h avec une envie folle de m’expliquer avec elle. Pas de chance elle est très inaccessible et ça me rend FOLLE
Y a aussi le fait de faire 50 choses à la fois et même d’oublier d’aller faire pipi !
Et avec des enfants en plus c’est pire.
Mais je suis triste d’être comme ça !
Je me suis vite renfermée étant jeune ado et j’ai commencé à prendre du poids.
Je regardais la télé en boucle et je mangeais !
Aujourd’hui Obèse je n’arrive plus à m’en sortir. Et personne sur qui compter puisque ma famille ne me comprend pas non plus. Surtout ma mère qui interprète toujours tout ce que je dis de travers et ne me comprend pas donc pas de soutien et je le vis très mal depuis plus de 25 ans.
Mais merci d’avoir mis des mots sur le mal qui me ronge même si je trouve que mon hypersensibilité est pourtant un atout. Et ma façon d’analyser qui m’a permise d’aider bcp de gens.
sophie
Bonjour,
Merci d’avoir partagé votre histoire et vos sentiments avec autant de sincérité. Reconnaître et comprendre son hypersensibilité est un grand pas en avant. Votre capacité à ressentir profondément et à analyser finement peut en effet être un atout remarquable. Prenez soin de vous et de votre sensibilité et continuez à vous exprimer, que ce soit ici ou avec des proches compréhensifs. Votre témoignage est important et vous méritez d’être entendue.
sophie
Merci pour votre message plein d’émotions et d’authenticité. Je suis convaincue comme vous que cette grande sensibilité est un réel atout et je vous souhaite vraiment de la vivre avec plein de douceur. Vous trouverez sur ce site plein d’outils pour l’apprivoiser !
Catherine
Je ris, je souris, je pleure… comme vous. Je suis tombée ici suite à une recherche de “pourquoi mon cerveau ne s’arrête jamais”. Comme vous. Je me sens submergée d’émotions, je pleure à gros bouillons depuis 10 minutes sans trop savoir pourquoi, pourtant je ne suis pas triste.
La phrase, je pense, qui m’a fait craquer est “vous accomplissez sans doute plus que la plupart en une journée, pourtant vous avez l’impression frustrante de n’avoir rien fait”. ça résume finalement assez bien mon (ancienne – je pense avoir réussi à arrêter) auto-flagellation constante, puis le fait qu’une pensée en entraîne 4000 autres, donc la ligne droite c’est pas gagné.
Je me suis moi aussi reconnue dans tellement de descriptions! ça aide – et pour moi, les deux sont essentiels: le fait de savoir que je ne suis pas toute seule, mais aussi celui de savoir que je ne suis pas “la norme”, donc que les autres ne vont pas tous fonctionner comme moi.
Je vais dans tous les sens (bizarre, hein?) 😉 mais purée, merci! (et vu que je suis émue ça ne me rend pas plus cohérente)
Du fond du coeur, merci.
sophie
Merci aussi du fond du coeur pour votre message. Je suis très touchée de savoir que vous vous êtes reconnue. Que cet article puisse mettre des mots sur votre fonctionnement. Vraiment merci d’avoir pris le temps de partager votre ressenti.